Editeur : Autoédition (12 novembre 2017)

Collection :  / 

Nombre de pages : 175

Prix : 2€99 (kindle) 9€99 (broché)

 

L’histoire 

 

Vous savez, vous, de quoi est fait l'amour ? Et ce qu'il deviendrait si votre partenaire amoureux perdait tous ses souvenirs ?

 

L'amour n'est-il tissé que de promesses et de souvenirs ?

Marie et Damien viennent de fêter leurs trente ans. Ils s'aiment depuis l'adolescence. Ils ont plein de projets pour l'avenir.
Mais Damien est victime d'un accident. Il est frappé d'amnésie. Il a tout oublié... jusqu'à Marie.
Que peut devenir leur amour dans ces conditions ?

Ce roman raconte le combat d'une femme pétillante et déterminée à sauver son amour et, sans doute, une part d'elle-même. 

 

 

L'auteur 

 

Il est dit de Valérie Bel qu'elle écrit des histoires "melodrôlmantiques", tant il est vrai que ses romans d'amour recèlent un zeste de drame, une bonne dose de romantisme et une pincée d'humour.   

Son premier roman, Angel & Marie, a reçu le Prix du meilleur Roman aux indés Awards 2017, catégorie romance.          
Il y est question d'une héroïne prête à défier le Ciel et l'Enfer pour aimer librement.       

Récemment les deux tomes d'Angel & Marie ont été réunis en un seul volume intitulé Les cœurs qui s'aiment n'écoutent pas le Ciel.   

En septembre 2017 Valérie Bel a publié Nous danserons encore sous la pluie, un roman "rempli d'amour, d'humour", "un hymne à l'amour", selon les critiques.          

Pour Noël, elle a choisi d'offrir gracieusement une courte comédie à ses lecteurs : Panique sous le sapin.       

Vous pouvez retrouver Valérie Bel sur sa page Facebook ou lui écrire à valeriebel@orange.fr   
Elle répondra avec grand plaisir à chacun de vos messages.

 

Mon avis 

 

«Beaucoup de longueurs»

La vie de Marie et Damien bascule le jour où ce dernier perd la mémoire. Marie va alors tout faire pour l’aider jusqu’à ce que la coupe soit pleine et qu’elle ne puisse plus assumer ce rôle d’infirmière-nounou-mère. Elle décide alors de penser à elle et de prendre sa vie en main.

Je dois dire que je ne m’attendais pas à ces péripéties, finalement j’ai plutôt été surprise, et tant mieux, Valérie ne tombe pas dans le mélo nian nian, bien au contraire.

L’histoire a du potentiel même si elle est simple, elle est agréable à lire, on passe un moment sympathique. On a envie de voir les amoureux se retrouver même si honnêtement je me demande si Damien a des qualités et des choses à offrir à Marie.

Malgré tout, je n’ai pas apprécié certains points, notamment les longueurs. J’avoue qu’à plusieurs reprises certains passages étaient bien trop longs et « pompeux », trop de mots alambiqués pour transmettre des émotions simples, notamment dans les dialogues qui manquaient profondément de naturel.

La fin est jolie et triste à la fois. J’aurais préféré un autre final, mais il s’agit d’un choix de l’auteur alors après tout, pourquoi pas … 

Je n’ai pas accroché comme je l’aurais souhaité, je n’ai pas ressenti les émotions, les sentiments. D’ailleurs, il n’est pas évident de suivre uniquement Marie durant tout le livre, j’aurais apprécié de me retrouver tantôt dans la tête de Damien, tantôt dans la tête de Christophe ou d’Olivier. Malheureusement, nous n’avons que le point de vue de Marie et cela manque parfois de ne pas avoir un autre point de vue.

 

En bref, c’est une jolie histoire mais il m’a manqué le petit truc en plus.

 

La couverture : Jolie même si les parapluies rouges sont un peu trop utilisés en romance.

 

J’ai aimé :

—    L’histoire a du potentiel

 

Je n’ai pas aimé :

—    Langage pas toujours approprié dans les dialogues

—    Trop de longueurs

 

 

Note : 7/10

 

Editeur : Autoédition (11 décembre 2017)

Collection :  / 

Nombre de pages : 204

Prix : 2€99 (kindle) 12€ (broché)

 

L’histoire 

 

Pour chaque noël, il existe un miracle. Et si, cette année, le miracle, c’était eux…

Rien ne préparait Abi à ce qui l’attendait : une fin d’année mouvementée, une cheville en vrac et une proposition inattendue. Comment refuser la demande particulière de l’homme qui la séduit en secret depuis deux ans ? Un voyage à l’autre bout du monde et accessoirement, passer pour sa petite amie. Il faudrait être folle pour ne pas accepter !         

Sloann ne sait plus comment se sortir d’une situation complexe. Pour l’harmonie de sa famille il va devoir leur mentir. Et son mensonge prend les traits de la magnifique Abi. Il n’en revient pas quand elle accepte de l’accompagner pour les fêtes de fin d’année et de jouer l’amoureuse éperdue que tout le monde attend. Un rôle de composition ? Peut-être pas, quand on voit l’alchimie évidente entre eux deux. Mais sont-ils prêts à vivre une véritable histoire d’amour ?

 

Les auteurs 

 

D’origine parisienne, Lilly Sweet a migré vers le sud-ouest. Depuis ses douze ans, l’écriture constitue un moment d’évasion, avec une prédilection toute naturelle pour la romance, qui provient sans doute de sa passion pour les histoires et les films d’amour. Aujourd’hui maman de deux petites filles, elle doit profiter de chaque instant possible pour pouvoir poser sa plume.

 

Amoureuse des mots et de l’amour, Kaléna est une passionnée de lecture. Si depuis toujours elle écrit ce n’est que très récemment qu’elle a osé proposer son univers au public. Surprise de l’accueil que ses romans ont reçu, elle s’évertue au quotidien de partager avec son lectorat et d’agrandir sa bibliothèque.        

Retrouvez-la  ici: https://www.facebook.com/kalenaauteure/

Mon avis 

 

« Trop de faux sentiments »

 

Sloann a besoin d’une petite amie pour Noël afin de contenter sa mère, trop inquiète de le savoir seul. Abi a besoin d’argent.       
Tous deux vont alors passer un contrat, il la rémunère et en échange, elle se fait passer pour sa petite amie.       
Ce que Sloann ne sait pas c’est qu’Abi est amoureuse de lui en secret depuis longtemps. Alors la réalité va vite se mélanger à la fiction.      

Si la base est assez classique. L’histoire qui se cache derrière cette romance a du potentiel. Notamment les blessures et le passé d’Abi.
Et même si j’adore les romances et que je suis une sentimentale, j’aime le réalisme et avec ce livre, j’en étais loin. Je n’ai pas accroché et j’avais malheureusement hâte de le terminer. Je suis allée au bout car l’écriture était malgré tout agréable et j’avais envie de connaitre le fin mot de l’histoire.     

Ce roman plait, si j’en crois son classement Amazon et les commentaires associés. J’ai d’ailleurs découvert qu’il y avait d’autres livres relatifs aux mêmes personnages (notamment les parents). Honnêtement je ne pense pas les lire. J’ai beau être sentimentale et romantique, je n’ai pas apprécié ma lecture, tout sonne faux, c’est surfait. Si on était dans un film, ce serait largement surjoué. Je m’attendais à une jolie romance touchante et finalement, je n’ai rien ressenti.         
A chaque phrase, on lit des « ma puce » ou « ma belle ». Beaucoup trop de fois, ça gâche leur effet !

La famille n’a de cesse de lui répéter que c’est la bonne pour lui, qu’elle est parfaite, qu’il est heureux etc En bref, une fois suffisait, pas besoin de le dire encore et encore ! Beaucoup de répétitions donc, les sentiments, les pensées, dont dites et redites maintes fois, c’est lourd et redondant.
La fin est mignonne même si elle est largement prévisible (normal me direz-vous dans ce type d’histoire romantique).   
En bref, je ne doute pas du fait que ce genre d’histoire à l’eau de rose puisse plaire, et tant mieux, car chacun doit trouver son bonheur en lecture, mais ce n’est pas du tout pour moi.     

La couverture : Jolie, de saison, touchante

 

J’ai aimé :

-         L’histoire a du potentiel

 

Je n’ai pas aimé :

-         Trop de sentiments

-     Trop de répétitions

 

 

Note : 5/10 

 

 

Editeur : Autoédition (06 juin 2017)

Collection :  / 

Nombre de pages : /

Prix : 2€99 (kindle)

 

L’histoire 

 

Vous aimez être surpris ?         

​Adolescentes, Mélanie et Sandra ne s'entendaient pas. À présent qu'elles sont adultes, elles ne se côtoient plus et ne s'en portent pas plus mal. Mais lorsque Caroline et Maxime décident de réunir leurs anciens camarades de lycée pour célébrer leur mariage, une semaine mouvementée se profile. D'autant plus qu'Adrien, le bel Adrien, est aussi de la partie.   
Et encore, si ce n'était que ça... Parce qu'un petit imprévu​ pourrait bien venir tout perturber.

Après avoir lu Il était encore une fois, vous n'irez plus assister à un mariage de la même manière...

Envie de soleil ? Découvrez une comédie pétillante, pleine d'amour et de bonne humeur !

L’auteur 

 

La vie n'est pas toujours très réjouissante, les actualités sont souvent tristes à pleurer. Alors, pour chasser le gris, je me suis mise à écrire des histoires qui, je l'espère, sauront vous faire sourire. J'y mets du rose (beaucoup), du rêve (un peu), de la bonne humeur (un sacré paquet) et de la légèreté (juste un doigt), que j'arrose avec un brin de folie.   
Ces histoires, vous pouvez les lire entre deux M&M's, dans la rame bondée d'un RER, sur le quai d'une gare, dans un café ou chez vous, bien au chaud sous un plaid. Peu importe, au fond, il n'y a pas de mauvaises circonstances pour ouvrir une comédie romantique.       
J'espère que vous passerez un bon moment en compagnie de Gaëlle, Jojo, Estelle, Gabin, et de tous les autres. Je sais que, de leur côté, il leur tarde de vous raconter leurs aventures ! Mais n'allez surtout pas leur dire que je vous l'ai dit, ils seraient affreusement gênés... 

Vous voulez en savoir plus ou m'adresser un petit mot ? N'hésitez pas, j'ai hâte d'échanger avec vous ! Pour ce faire, retrouvez-moi sur Facebook (https://www.facebook.com/LAmourANu.CharlieWat/) 
Ou sur Twitter (@ChaWAtAuteur)      
Ou encore, envoyez-moi votre message à charliewat.auteur@gmail.com

 

Mon avis 

 

« Une bonne tranche de rigolade ! »

 

Tout comme pour « Une histoire d’amour sans caribou », j’ai dévoré ce livre de Charlie Wat. Je l’avais dans ma PAL depuis un moment, j’ai donc sauté sur l’occasion.

Nous nous retrouvons avec une bande d’amis du lycée qui se retrouvent conviés à un mariage. Mais étant les témoins, ils sont invités à séjourner quelques jours dans une villa afin de participer à des activités précédant la noce.
Mais rien ne va se passer comme prévu.      

Je ne peux pas dire grand-chose sous peine de vraiment gâcher le suspense.

Je peux quand même avouer que j’ai trouvé l’histoire un tout petit peu longue mais je pense que le scénario le nécessitait. Disons que certaines choses se répètent, à juste titre, mais ce peut être un peu ennuyeux. Malgré tout, j’ai beaucoup aimé la manière donc l’auteur s’adresse à nous à travers les personnages. Ils nous parlent directement, on se sent inclus dans le livre, on participe presque aux péripéties !

J’ai beaucoup ri, notamment au début, lors du mariage ! Tout ce qui se passe est vraiment très drôle !

C’est aussi une jolie histoire d’amitié, sympathique, légère et agréable.

 

La fin est très jolie.           

Je vous recommande donc ce livre si vous avez envie de passer un bon moment et surtout de rire !  

La couverture : fraiche, joyeuse et colorée

 

J’ai aimé :

-         L’histoire

-         L’humour

-         Les personnages

 

Je n’ai pas aimé :

-         Rien 

 

 

Note : 8/10 

  

Editeur : Autoédition (04 décembre 2017)

Collection :  / 

Nombre de pages : 280 pages

Prix : 3€99 (kindle), 9€90 (broché)

 

L’histoire 

 

Un roman qui va vous rendre heureux…     

Le quotidien de Fanny n’est pas simple : veuve depuis 3 ans, elle court sans cesse entre ses obligations de maman et son métier d’aide-soignante dans une maison de retraite où elle s’efforce d’apporter un peu de bonheur aux pensionnaires. Au fil du temps, elle a développé avec l’un d’eux une véritable amitié. Aussi, lorsqu’elle apprend qu’il est au crépuscule de son existence et qu’il a besoin d’elle pour retrouver son amour perdu, elle n’hésite pas longtemps avant d’embarquer ses enfants dans un périple qui pourrait bien changer le cours de leur vie. 

Un roman doux et drôle à la fois, une histoire délicate, des personnages tendres pour un texte qui fait du bien. À lire emmitouflé dans un plaid, une tasse de chocolat à la main. 

L’auteur 

 

La vie n'est pas toujours très réjouissante, les actualités sont souvent tristes à pleurer. Alors, pour chasser le gris, je me suis mise à écrire des histoires qui, je l'espère, sauront vous faire sourire. J'y mets du rose (beaucoup), du rêve (un peu), de la bonne humeur (un sacré paquet) et de la légèreté (juste un doigt), que j'arrose avec un brin de folie.   
Ces histoires, vous pouvez les lire entre deux M&M's, dans la rame bondée d'un RER, sur le quai d'une gare, dans un café ou chez vous, bien au chaud sous un plaid. Peu importe, au fond, il n'y a pas de mauvaises circonstances pour ouvrir une comédie romantique.       
J'espère que vous passerez un bon moment en compagnie de Gaëlle, Jojo, Estelle, Gabin, et de tous les autres. Je sais que, de leur côté, il leur tarde de vous raconter leurs aventures ! Mais n'allez surtout pas leur dire que je vous l'ai dit, ils seraient affreusement gênés... 

Vous voulez en savoir plus ou m'adresser un petit mot ? N'hésitez pas, j'ai hâte d'échanger avec vous ! Pour ce faire, retrouvez-moi sur Facebook (https://www.facebook.com/LAmourANu.CharlieWat/) 
Ou sur Twitter (@ChaWAtAuteur)      
Ou encore, envoyez-moi votre message à charliewat.auteur@gmail.com

 

Mon avis 

 

« Un très bon moment »

 

J’ai dévoré cet ebook en seulement 2 jours. J’ai passé un très bon moment de lecture, j’ai même souvent souri, notamment grâce à Tom, mon petit chouchou, innocent et mignon.

Nous nous retrouvons avec des personnages qui sont bloqués dans un hôtel par une avalanche. Ils doivent alors passer Noël au sein de ce lieu, hors du temps.

Ils sont en plus, coupés de la civilisation car il n’y a plus de réseau, de téléphone etc.

 

Ce que j’ai aimé, c’est le suspense et les secrets qui semblent habiter chaque personnage. On se demande ce qu’ils cachent, ce qu’ils vont avouer, j’ai adoré et je me suis posée mille questions !

 

Charlie Wat a une jolie plume, agréable, légère et pleine d’humour.

 

J’ai trouvé Romain un peu trop effacé et « soumis » mais, heureusement pour nous, ce séjour lui ouvre les yeux sur sa vie, ce qui n’est pas du luxe !
Quant à Fanny, elle réapprend la vie, la joie, l’amour grâce à Jean-Noël, le résident de la maison de retraite qui l’a envoyée dans cet hôtel, en mission spéciale.

En bref, je ne peux pas trop vous en dire, mais j’ai beaucoup aimé les protagonistes, très différents les uns des autres, mais chacun apporte quelque chose à l’histoire.

si vous voulez passer un bon moment, foncez !      

La couverture : Très jolie, de saison.

 

J’ai aimé :

-         L’histoire

-         Le lieu, l’environnement

-         Tom : mon chouchou !

 

Je n’ai pas aimé :

-         Rien 

 

Note : 8/10 

 

Editeur : Sevylivres - Autoédition (17 mai 2017)

Collection :  /

Nombre de pages : 191 pages

Prix : 2€99 (kindle)

 

L’histoire 

 

Le bonheur ? Qui est-il ? Comment le trouver ? Est-on sûr de l'avoir atteint ?
Virginie, jeune bibliothécaire, a pour seule passion de tenir compagnie aux vieilles dames de son village, six compagnonnes qu'elle rejoint tous les soirs.
Pourtant, une rencontre va perturber cet équilibre qu'elle croit être son bonheur.
Pourquoi l'oblige-t-on à remettre toute sa vie en question ?

 

L’auteur 

 

Séverine VIALON, professeur des écoles, auteure indépendante depuis juin 2015 en Eure-et-Loir, écrit depuis l'âge de 13 ans. Suite à un retour brutal du Cameroun (voir Entre Père et Fils), adolescente, elle se réfugie dans l'écriture, d'abord de poèmes puis de romans, une période qu'elle décrit dans Marre des adultes. Passionnée par les relations humaines, elle les évoque dans chacun de ses romans notamment dans A l'abri de la différence et dans le petit dernier paru au mois de mai. Elle écrit en ce moment la suite de A l'abri de la différence.
Vous pouvez me retrouver sur http://www.sevylivres.fr/

 

Mon avis 

 

« Affronter son passé, est-ce la clé du bonheur ? »

 

Je dois d’abord dire que j’ai lu cette histoire assez rapidement, on s’y plonge facilement. Ce qui m’a intéressé tout au long du roman, c’est de découvrir ce qui ronge Virginie, qu’est-ce qu’il lui est arrivé dans le passé pour qu’elle se mure dans cette routine bien rôdée auprès de mamies inoffensives dans un village éloigné de tout ?

Effectivement, en fin de livre on en découvre la raison et elle est assez « violente », on peut comprendre les difficultés pour Virginie d’avancer dans la vie et de faire confiance aux hommes, voire aux inconnus en général.

Concernant Fred, il est assez gentil, un garçon simple, professeur des écoles qui a eu envie de prendre un nouveau départ dans un petit village. Un homme passionné par son métier qui en oublie un peu de vivre et de s’ouvrir aux gens. Il est assez solitaire, c’est le bon copain qu’on aimerait avoir.

 

J’ai aimé le cadre de ce livre, ce n’est pas difficile, village, montagne, randonnée, c’est agréable, apaisant, on s’y sent bien, on a envie d’aller discuter avec les mamies, de partir en balade avec Fred, de trainer sur la place du village, de profiter de la vie.

 

Le hic, Virginie ne profite pas vraiment de la vie, elle s’enferme dans ces habitudes rassurantes avec les mamies dont elle s’occupe, mais pense-t-elle à vivre ? Pense-t-elle à se faire des amies plus jeunes ? A chercher un compagnon ? Non, elle vit entre son emploi et les vieilles dames, chaque jour se répète inlassablement. Elle pense que c’est son bonheur mais va vite se rendre compte qu’elle fait l’autruche en refusant d’affronter son passé et d’ouvrir ses souvenirs à son thérapeute.

Malgré le passé de Virginie, je n’ai pas compris sa violence et ses réactions face à Fred, je les ai trouvées un peu trop violentes et hors de propos. Ce qui lui est arrivé est assez ancien et Fred n’a pas de geste déplacé avec elle. Peut-être devient-elle beaucoup trop méfiante et parano face à cet intrus qui bouscule sa vie ? Probablement.

 

Ensuite, j’ai trouvé que l’écriture était maladroite, il y a énormément de redondances, de choses répétées (les dialogues avec son médecin sont d’ailleurs assez inutiles car ils reprennent la narration et inversement) et d’explications narratives superflues.

 

**SPOILER**

Enfin, ce qui m’a le plus dérangé et qui m’a fait décrocher un peu à un moment de l’histoire, c’est ce que l’on demande à Fred. C’est un inconnu qui ne connait pas Virginie, il l’a vue très peu de fois, elle a d’ailleurs été hautaine et il accepte de l’aider, de s’investir à 100% dans sa vie (c’est beaucoup trop répété dans le livre), de l’héberger, ça va beaucoup trop loin et c’est largement tiré par les cheveux. D’ailleurs les demandes du médecin sont assez aberrantes et irréalistes… On ne demande pas à une patiente d’aller vivre chez un inconnu que personne ne connait pour se guérir de ce qu’elle a vécu dans le passé. En bref, j’aurais aimé que cela soit amené différemment ou qu’il y ait une autre solution plus cohérente et plus proche de la réalité.

 

Heureusement l’histoire finit bien et j’ai quand même adoré les mamies qui donnent vraiment de la hauteur au livre, je les adore et surtout Maria !

En conclusion, je n’ai pas vraiment accroché, mais j’ai vu de très bonne critiques sur Amazon pour ce roman donc je vous invite vivement à vous faire votre propre opinion car heureusement un livre qui ne plait pas à quelqu’un, plaira à quelqu’un d’autre, c’est là la beauté de la littérature !

 

 

La couverture : Un peu trop étirée.

 

Le synopsis : Il donne envie de découvrir cette histoire.

 

J’ai aimé :

-         Les mamies

-         Le cadre de l’histoire

 

Je n’ai pas aimé :

-         L’écriture maladroite et les redondances

-         La solution apportée à l’histoire (vivre chez Fred, qu’il s’investisse dans la vie de Virginie sans la connaître)

-         Les demandes aberrantes du praticien

 

 

Note : 4/10 

 

 

Editeur : Autoédition (2  février 2017)

Collection :  /

Nombre de pages : 299 pages

Prix : 12€90 (broché) 2€99 (kindle)

 

L’histoire 

 

Clémence, jeune aide-soignante aux Lilas, une maison de retraite située au coeur de la Nièvre, va faire la connaissance de Madeleine, une dame de 91 ans récemment arrivée aux Lilas... sur un malentendu. Cette dernière a eu bien des malheurs dans sa vie et n'aspire aujourd'hui qu'à retrouver son unique arrière-petit-fils qui vit à l'autre bout de la France et qui ignore tout de son existence. Clémence va prendre la décision d'aider Madeleine dans sa quête. Elle, qui n'a jamais franchi les frontières de sa Bourgogne natale, va partir à la recherche de ce jeune homme dont l'attitude n'aura de cesse de la déstabiliser. Mais Clémence réalisera bien vite que sous son apparence désinvolte et sarcastique, celui-ci cache de profondes blessures... 

L’auteur 

 

Marjorie Levasseur est une auteure auto-éditée française, née à Nevers.     
Grande bibliophage devant l'éternel, c'est à force de lectures et grâce aux situations qu'elle a rencontrées dans son ancien travail qu'elle s'est décidée à écrire son premier récit.         
"Une parenthèse dans ta vie..." est son premier roman et constitue le premier des deux tomes de cette histoire. Le deuxième tome, intitulé "Il n'y a pas d'ombre sans lumière" est disponible sur le site.
Elle a aussi écrit une petite nouvelle : "Et redevenir piéton"      
"Ces oiseaux qu'on met en cage" est son dernier roman.

Vous pouvez la retrouver sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/marjou.Lev/       
Son compte Twitter :  https://twitter.com/MarjouLev      
Et sur son site :       https://itinerairedunebibliovoreengoguette.wordpress.com/

Mon avis 

 

« Une histoire touchante »

 

Comme j’aime bien faire les choses à l’envers, j’ai d’abord commencé par le dernier livre de Marjorie « Ces oiseaux qu’on met en cage », un roman que j’ai adoré, avec une note de 9/10, vous pouvez retrouver ma chronique ici -} CHRONIQUE Ces oiseaux qu'on met en cage

Avec cette jolie histoire et sa plume très plaisante, j’ai donc décidé de me lancer dans un autre ouvrage de l’auteure et pour le coup je devais commencer par le début, j’ai donc lu « Une parenthèse dans ta vie ».

 

En premier lieu, ce que j’apprécie particulièrement dans les histoires de Marjorie, c’est le fait que les personnages sont bien réels, ancrés dans la vie, ce pourrait être un ami, une voisine, une collègue, un membre de notre famille. Chaque roman est très ancré dans la réalité et j’avoue aimer ce genre de livre car on se sent forcément proche des personnages et de leur histoire. On ressent les choses avec eux, on les vit avec eux, on les apprécie, ou non selon les cas (Isabelle !! Grr). Ils font presque partie de notre vie pendant quelques heures ou quelques jours, comme des amis qui nous raconteraient leur vie.

 

En second lieu, il faut préciser que c’est une romance, mais pas le genre de romance un peu niaise, prévisible, où les protagonistes tombent amoureux en 10 secondes etc Au contraire, c’est une jolie histoire qui se construit avec le temps, doucement, avec quelques réticences et quelques embûches avec de la confiance et une réelle tendresse, c’est une jolie romance.

Au départ de tout cela, qu’avons-nous ? Eh bien, Clémence est une jeune femme d’une grande bonté, d’une grande gentillesse qui a le cœur sur la main, et il se trouve qu’elle rencontre Madeleine, une mamie logée à la maison de retraite dans laquelle Clémence travaille. Cette mamie géniale et touchante cherche son petit-fils. La jeune aide-soignante va donc vouloir l’aider et se lancer en quête de ce jeune homme.

 

Mon personnage préféré est sans hésiter : Frédélian. Ce garçon vraiment intéressant, complexe, mais aussi attendrissant et attachant. On aime le découvrir, on se doute qu’il cache des choses derrière cette apparence un peu distante et coureur de jupons.

Clémence est une fille sympathique, loin d’être parfaite, mais si « humaine » finalement, si semblable à chaque femme réelle. On l’aime pour cela.

Fatou c’est la super copine, enjouée, ouverte, toujours présente. Une amie qu’on aimerait avoir dans sa vie, tout comme Camille d’ailleurs.

 

En bref, c’est une belle histoire à découvrir, et même si j’ai préféré le dernier roman de Marjorie car j’ai vraiment noté une évolution dans sa plume, une maturité, un travail plus complet, j’ai quand même beaucoup aimé ce roman et je n’ai eu qu’une hâte découvrir la suite. La preuve c’est déjà dans ma PAL, je suis sûre de ne pas m’ennuyer et de ne pas être déçue.

Et puis, j’ajoute pour finir que Marjorie est une auteure super agréable et sympathique donc ces livres sont à son image !

 

 

La couverture : Plutôt jolie.

 

Le synopsis : Il donne envie de découvrir cette histoire.

 

J’ai aimé :

-         Les personnages attachants.

-         La quête de Clémence qui va tout faire pour aider Madeleine.

-         Une romance agréable

 

Je n’ai pas aimé :

-         Rien

 

 

Note : 8/10 

 

 

Editeur : Autoédition (3 avril 2013)

Collection :  /

Nombre de pages : 142 pages

Prix : 10€02 (broché) 3€99 (kindle)

 

L’histoire 

 

Ils sont quatre, ils ont quinze ans. Kevin et Jordan vivent leur amitié depuis toujours. Alison et Solveig ont découvert depuis peu ce que c’est, et surtout ce que ça peut être. Mais arrive un temps où on quitte l’amitié pour entrer dans l’amour ; les couples se recomposent donc, dans la perfection de l’évidence. Mais sous cette évidence et sa simplicité, la vie est là, avec la complexité des sentiments, des affects, des désirs. C’est alors que tout se noue, que tout s’intrique et se mêle, dans ce moment où il n’est pas possible d’être séparé des autres sans être séparé de soi.

 

L’auteur

 

Patrice Salsa est né à Lyon. Pour son quatrième livre publié, La part des anges, il renoue avec le thème de l'adolescence et de ses secrets, déjà abordé dans son premier roman, Un garçon naturel, salué par la critique en 2005.

 

Mon avis 

 

« Les tourments de l’adolescence »

 

Dans un premier temps, je tiens à remercier Patrice pour ce service presse. 

 

Bienvenue dans les affres de l’adolescence. Mais attention, Patrice Salsa ne nous présente pas un livre classique sur une adolescence banale et déjà vue et revue. Au contraire, il nous propose une adolescence hors des sentiers, une adolescence que l’on pourrait qualifier de « hors norme » car elle déjoue les codes moraux et sociaux.

Accrochez-vous, car vous pourriez être déroutés, intrigués, voire parfois choqués (oui oui je l’ai été).

On peut l’aimer ou le détester mais ce livre nous invite vraiment à découvrir une autre facette de l’adolescence. Des histoires d’adolescents perdus, qui se cherchent, qui ont parfois des vies difficiles.

J’ai bien aimé découvrir ces personnages, ces enfants (car ils n’ont que 15 ans !) qui ont l’impression de ne pas coller aux codes, qui se cherchent tant au niveau de leur personnalité que de leur sexualité.

J’ai d’ailleurs trouvé la relation entre Jordan et Kévin très ambigüe.

Ce roman interpelle forcément. Même s’il y a certains passages que je n’ai pas trop appréciés. Même si l’histoire est intéressante, il est vrai qu’il y a des passages qu’i m’ont « choqués »… un peu trop quand on pense que ces ados n’ont que 15 ans. J’aurais finalement préféré qu’ils soient un peu plus âgés.

Notamment lorsque ces ados ont des relations sexuelles avec des personnes adultes (notamment Jordan avec des hommes, il monnaye ses faveurs sexuelles, ou Alison avec son beau-père = totalement déplacé et surtout on a l’impression que c’est normal)

Même si je pense que la volonté de l’auteur était de montrer ces « déviances » sans jugement, ce que je conçois, il est vrai que ces passages un peu plus « graves » m’ont dérangé.
Pour le reste, j’ai vraiment aimé découvrir ces adolescents hors des codes, ça change de nos lectures habituelles, c’est un livre à découvrir.

 

La couverture : J’aurais préféré une autre couverture je l’avoue, plus tournée vers l’adolescence, les tourments etc

Le synopsis : Il donne envie de découvrir l’histoire.

 

J’ai aimé :

—    Le thème de l’adolescence

—    Les dérives, se chercher, être en dehors des codes

—    Les histoires d’amour naissantes

Je n’ai pas aimé :

—    Les passages où Jordan se vend, vend ses faveurs sexuelles avec des hommes adultes !

—    Les passages pédophiles entre Alison et son beau-père

 

 

Note : 6/10 

 

 

Editeur : FADM (6 décembre 2016)

Collection :  /

Nombre de pages :  318 pages

Prix : 11€81 (broché) 2€99 (kindle)

 

L’histoire 

 

Sait-on vraiment qui on est à dix-huit ans ? 
Comme leurs mères avant elles, Isabelle, la rebelle, et Elena, l’enfant adoptée, sont amies depuis l’enfance. Étudiantes à Montpellier en 1986, elles apprennent l’autonomie. S’engagent pour les causes qui les font vibrer. Expriment leurs colères.       
De leur côté, Jacqueline et Maryvonne sont toujours inséparables. Mais tellement différentes ! Jusque dans la façon d’accompagner leurs filles vers l’âge adulte.       
Et puis il y a ce professeur qu’Isabelle remarque dès le premier cours… Comment va-t-il l’aider à se construire ?    
Le Poids de la colère fait suite au Frisson de la liberté et précède Le Choc de la haine.

 

L’auteur 

Biographe et correctrice, Florence Clerfeuille aime jouer avec les mots. Elle aime aussi écouter les gens se raconter et est particulièrement sensible aux histoires de ses consœurs.
Après des témoignages, des recueils de nouvelles, des textes courts de science-fiction et une trilogie policière en milieu rural, elle a choisi de se lancer dans la publication d’une saga familiale sur trois générations. 
Le Poids de la colère en est le deuxième tome.

 

Mon avis 

 

« Un roman passionnant !!! »

 

Je remercie en premier lieu florence pour ce nouveau SP!

J’avais adoré le tome 1 : Le frisson de la liberté (chronique dispo ici : http://lefildemeslectures.eklablog.com/le-frisson-de-la-liberte-florence-clerfeuille-a130454880) et je dois dire que je ne suis pas déçue du tome 2 !! Quelle merveille ! Qu’est-ce que j’aime cette auteure et cet univers !

 

Dans ce roman, on retrouve Maryvonne et Jacqueline, nos deux personnages du tome précédent, mais elles ne sont plus adolescentes, ce sont maintenant des femmes adultes, mères de famille.

J’adore le fait qu’elles soient toujours présentes, on peut voir ce qu’elles sont devenues, ce qu’il s’est passé presque 20 ans après, mais surtout ce qui est agréable, c’est qu’au-delà de découvrir leurs vies à ce moment précis, on a aussi le plaisir de lire plein de « flashbacks » qui nous permettent de comprendre ce qu’il s’est passé entre temps, comment ont-elles évolué ? Quelle a été leur vie ? Qui ont-elles rencontré ?

 

Evidemment, nous rencontrons aussi la nouvelle génération : Isabelle (la fille de Jacqueline) et Elena (la fille de Maryvonne) qui sont étudiantes à leur tour, à Montpellier, comme leurs mères avant elles, mais pas à la même époque, nous sommes dans les années 80 et nous découvrons leurs buts, leurs vies, leurs projets, leur colère, leurs doutes !

Au milieu de tout cela, Florence nous amène à nous questionner sur l’éducation des enfants, le mariage, les relations mère-fille. Maryvonne et Jacqueline sont très différentes, elles n’ont pas la même vision des choses, pas la même vie et n’ont pas eu la même évolution.

 

On se retrouve donc dans un méli-mélo de générations, parfaitement maîtrisé, tantôt dans les années 70, tantôt dans les années 80, les filles de nos héroïnes découvrent la vie, les joies, les peines, les difficultés de la jeunesse, les études, les premiers amours et surtout elles découvrent le passé, la vie de leurs mères lorsqu’elles avaient leur âge, la façon dont elles vivaient et ce qu’elles sont devenues. C’est surtout Isabelle qui va faire de grandes découvertes !

 

Comment ne pas s’attacher à ces personnages ? Comment ne pas les apprécier ? On a qu’une seule envie : lire la suite, envie que le roman ne s’arrête jamais !

 

Nous sommes embarqués dans cette histoire, c’est un voyage splendide, je suis admirative du combat mené par les femmes qui nous ont précédées, c’est grâce à elle qu’aujourd’hui en France notre condition a évolué. J’adore la capacité qu’a Florence de nous apprendre des choses, de nous plonger dans la condition féminine, les droits des femmes, tout en nous amenant à un univers romanesque !

 

J’ajouterais qu’il y a dans ce roman une référence à Simone Veil, totalement d’actualité pour le coup !

 

Enfin mon passage préféré concerne la discussion à cœur ouvert entre Jacqueline et Isabelle, lorsque Jacqueline raconte tout à sa fille, ce fut un passage magique et émouvant !

 

Je peux vous dire une chose, j’ai hâte de lire le tome 3, et j’aurais aimé qu’il y ait beaucoup d’autres tomes !

 

La couverture : Très jolie, épurée, en lien avec le tome 1 !

Le synopsis : Il donne envie de lire l’histoire !

 

J’ai aimé :

-         Tout !!

-         Les connaissances apportées sur la condition féminine

-         Les relations mère-fille parfois compliquées

-         Les plongeons dans les différentes époques

-         Je le répète : tout ! tout ! tout !

 

Je n’ai pas aimé :

-         Que ça se termine !

 

Note : 10/10 

 

 

Editeur : Autoédition (15 mars 2017)

Collection :  /

Nombre de pages : 74 pages

Prix : 4€99 (broché) 0€99 (kindle)

 

L’histoire 

 

L'auteur a créé Kirikoustra, personnage fabuleux qui fait le lien entre passé et présent : en effet, ce fin conteur explore la mythologie avec beaucoup de sagesse et revient régulièrement dans le présent pour nous en donner sa vision à travers des témoignages du quotidien. Inaugure-t-il un style littéraire nouveau dans cet ouvrage qui parle de l'humain ? Ci-dessus une appréciation laissé par une lectrice de Kirikoustra. Je me permets donc de la reprendre et d'en faire le synopsis de l'ouvrage. Surement me direz-vous que cela n'est point un synopsis, mais Kirikoustra est bien de ceux qui se refusent à être enfermés dans toutes ces cases.

 

L’auteur 

Un mystère !

« Cette partie sera enrichie au fur et à mesure de ce que je trouverai d'intéressant à dire sur Kirikoustra l'auteur car pour l'instant il ne l'est que par accident ... »

 

Mon avis 

 

« Un voyage au cœur de pensées profondes »

 

Dans un premier temps, je tiens à remercier l’auteur pour ce service presse.  

 

Si vous voulez être surpris, lire quelque chose de différent… alors ce livre est fait pour vous.

J’ai été intriguée par le résumé et la couverture, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Mais en voyant passer des commentaires plutôt positifs sur l’histoire, j’ai décidé de me laisser tenter ! Et j’ai bien fait.

Bien évidemment, il faut se préparer à lire quelque chose de différent, car le format n’est pas conventionnel.

Kirikoustra nous pousse à nous interroger, nous questionner sur la société actuelle, sur les valeurs ancestrales, sur ce que nous faisons du monde actuel.
Voici quelques thèmes abordés, sans trop en dévoiler : le besoin de se retirer du monde pour voyager « en soi », l’égocentrisme, la liberté, le renouveau du monde, son évolution, l’égalité homme/femme…

On retient des points essentiels, des éléments sur lesquels nous devons nous interroger :

-         On a besoin du monde et le monde a besoin de nous

-         Il faut penser à sa vie et non pas seulement à la vie

-         Il faut assumer sa différence, ne pas en avoir honte

-         Il faut être fier d’être devenu… et non pas d’être (ce que mère nature nous a donné)

 

J’ai beaucoup aimé les intermèdes qui sont centrés sur la société actuelle et ses dérives : l’égoïsme, ignorer les autres, le féminisme… C’est criant de vérité !

L’auteur nous amène à penser, tout simplement, à voir au-delà de notre vie, nous présentant des situations du quotidien, comme celle des transports en commun, et en nous la montrant sous un angle différent. Et alors, on se rend compte de notre égoïsme quotidien ! Il nous parle aussi des attentats et de la différence de médiatisation entre un attentat survenu en France ou aux Etats-Unis et dans un autre pays, comme un pays arabe. J’ai trouvé ces intermèdes vraiment intéressants !

En bref, ce petit livre se lit en moins d’une heure, mais cela n’enlève rien à la qualité de son contenu.

C’est une lecture peu banale, qui nous pousse à réfléchir sur la vie, ses fondements, la société, les dérives de l’Homme.

Je vous livre un passage que j’ai bien aimé : « Que les trésors de ce monde soient la propriété du plus grand nombre, mais que la jouissance reste acquise à une infime poignée d’entre vous. » p41

 

La couverture : Mystérieuse.

 

Le synopsis : Intriguant !

 

J’ai aimé :

-         Les thèmes abordés

-         La forme surprenante

-         La nécessité de se questionner sur la vie, la société

Je n’ai pas aimé :

-         /

 

Note : 7/10 

 

 

Editeur : BOD Autoédition (27 septembre 2010)

Collection :  /

Nombre de pages : 80 pages

Prix : 7€ (broché)

 

L’histoire 

 

Paulin, un trentenaire désabusé et solitaire, reçoit un jour une lettre anonyme glissée sous sa porte. Plusieurs lettres vont suivre et le jeune homme, perturbé dans son quotidien et dans son isolement, va se retrouver confronté à un jeu de piste dont il ressortira transformé. Une quête spirituelle à l'encontre de son destin, au-delà des maux, au-delà des lettres. 

 

L’auteur 

Damien Khérès est un auteur français, né le 16 juin 1981 à Abou Dhabi, aux Emirats Arabes Unis (qu'il lui valut d'ailleurs quelques désagréments lors de ses voyages et qu'il raconte dans une de ses nouvelles), où son père travaillait pour une compagnie pétrolière. Enfant d'expatriés, il vit une partie de son enfance à l'étranger, notamment au Gabon et au Congo.   
Revenu en France, Damien fait des études d'ingénieur à Toulouse d'où il sort diplômé en 2004.           
Après quelques années en région parisienne, dont Montreuil où il fut élu "Artiste incontournable" en 2011, Damien vit aujourd'hui dans le sud-est de la France.      
Amoureux du verbe, son écriture habile traduit cet amour des mots où il s’amuse à les triturer en exploitant leurs sons, leurs doubles sens et leurs forces.      
Auteur de poésie mais aussi d'histoires étonnantes, Damien cherche toujours dans ses écrits à surprendre le lecteur. 

Son site www.damienkheres.com présente ses livres, ses articles de presse, des extraits, des vidéos de ses lectures ainsi que quelques textes mis en musique. 

 

Mon avis 

 

« Quand la culpabilité empêche d’avancer ! »

 

Je remercie Damien pour ce service presse !

Ce court roman se lit assez rapidement. En effet, je l’ai commencé hier soir et terminé ce matin.

Je dois dire que le sujet est assez sensible. Paulin vit en solitaire depuis qu’un drame terrible a touché sa famille. Le poids de la culpabilité l’empêche d’avancer, de reprendre une vie normale et de se lier aux autres.

On sent un jeune trentenaire malheureux, solitaire, souvent hésitant et maladroit. Il semble ne plus savoir se lier aux autres, et encore moins aux femmes. Il s’est enfermé dans cette douleur et cette solitude. Jusqu’au jour où il reçoit une lettre anonyme glissée sous sa porte ! Il va alors tenter de savoir qui a écrit cette lettre, qui est cette mystérieuse jeune femme qui semble amoureuse de lui.

La fin m’a surprise il faut l’avouer, j’avais imaginé quelque chose, je n’étais pas loin mais ce n’était pas tout à fait ça ! C’est plutôt une bonne chose même si certains n’accrocheront pas avec ce rebondissement, du fait de sa nature particulière.

En conclusion, je pense que Damien a un talent prometteur, et notamment en poésie qui semble être son domaine de prédilection (moi qui n’aime pas la poésie j’ai vraiment adoré son poème à la fin du livre). Malgré tout, le style fut un peu maladroit, l’écriture semble jeune et hésitante. Je pense qu’avec le temps son style va s’affirmer. J’ai donc hâte de découvrir d’autres œuvres de cet auteur, dans la catégorie roman ou nouvelle.

La couverture : Simple, neutre.

Le synopsis : Il donne envie d’en savoir plus, de découvrir qui écrit les lettres et pourquoi.

J’ai aimé :

—    Le thème : le deuil, la culpabilité, la quête du bonheur et de soi.

—    La fin surprenante.

—    Le poème à la fin qui est splendide !

Je n’ai pas aimé :

—    Je n’ai pas été transportée.

—    Les petites fautes de typographie, de mise en page ou de conjugaison.

 

Note : 6/10 

 

 

 

 

Editeur : Autoédition (1 mai 2017)

Collection :  /

Nombre de pages : 202 pages

Prix : 9€ (broché) 2€99 (kindle)

 

L’histoire 

 

12 nouvelles, 12 auteurs, 1 projet solidaire           

La nostalgie, littéralement le retour (nóstos) de la douleur (álgos), désigne tour à tour le sentiment de regret que l’on éprouve à l’égard d’un monde qu’on a quitté. Un monde qui peut être un pays, une époque ou encore une sensation dont on déplore la disparition.          

Quiconque a goûté le bonheur, ne fût-ce que du bout des lèvres, est susceptible de ressentir une forme de nostalgie, avec sa propre saveur, son propre parfum, sa propre identité.   

Le présent recueil compte douze nouvelles porteuses de douze fenêtres ouvertes sur les douze mondes de douze auteurs.        
Et si les fenêtres sont bien ouvertes, c’est pour laisser au lecteur le loisir de les enjamber et, de prendre du plaisir avant d'en être privé, lorsque la dernière page sera tournée. Alors vivra-t-il à son tour une forme inédite de nostalgie.  

Le présent recueil comporte une dimension solidaire, l’ensemble des bénéfices qu’il produira sera reversé l’Association des Lauréates de la Fondation ELLE œuvrant pour l'émancipation des femmes. 

***** 

"12 auteurs autoédités, 12 auteurs pour qui l'écriture est une passion. 12 auteurs qui ont déjà confirmé par le passé leur grand talent d'écriture." Au Bazaar Des Livres     

"Je vous parle d’un temps est donc un objet littéraire bien curieux qui vous invite au voyage mais aussi à faire une bonne action. Laissez-vous embarquer par cette multitude de tentacules et laissez vous absorber par les mots." Tomasbooks        

"Toutes ces nouvelles s’articulent et se lient entre elles comme des notes de musique. Je vous parle d’un temps est un concerto de mots et de nuances." Tomabooks        

"Si l'autoédition rime avec révélation tant elle constitue un vivier d'auteurs talentueux à la plume immanquable, elle rime également association, contribution et surtout bonne action" Aurélie - Des Livres Et Moi      

"Merci à ce collectif pour ce travail, pour ses plumes qui vont si bien ensemble" BookCritics 

"En plus de ressentir parfaitement la nostalgie des personnages, le lecteur ressent tout un tas d'émotions fortes qui rendent la lecture plus envoûtante encore. [...] Un vrai plaisir de lire des auteurs aussi talentueux pour un aussi beau projet." AmaBooksAddict

 

 Les auteurs

 

La Pieuvre Collectif d'auteurs : 

Frederic Meurin  (Auteur),  Albine Tangre  (Auteur),  Franck Driancourt  (Auteur),  James Osmont  (Auteur),  R. Eve  (Auteur),  Nolwenn Renard  (Auteur),  Elsa Chapelier  (Auteur),  Solenne Hernandez  (Auteur),  Victor Boissel  (Auteur),  Laura D.  (Auteur),  Jerome Dumont (Auteur),  Nina Frey  (Auteur)

 

Mon avis 

 

« Un méli-mélo d’émotions »

 

Si j’ai été tentée par ce recueil, c’est dans un premier temps pour sa dimension caritative. En effet, et il est important de le préciser, les bénéfices seront reversés à l’Association des Lauréates de la Fondation ELLE oeuvrant pour l’émancipation des femmes.
C’est une bonne raison d’écrire, mais aussi de lire et de parler de ce recueil !

 

Ensuite, j’ai été attirée par la couverture et surtout par la présentation : la nostalgie, quel joli thème, un thème poétique et palpable pour chacun d’entre nous. Nostalgie du temps passé, de moments délicieux, d’actes manqués….regrets…

 

La difficulté dans ce type de recueil c’est d’embarquer le lecteur rapidement, ne mettre que l’essentiel de son histoire, d’une manière rythmée et directe, sans pour autant oublier les détails qui font la qualité de l’histoire. Et je dois dire que de ce côté-là, les auteurs ont parfaitement réussi le défi ! La qualité de leur plume est indéniable, ils ont tous énormément de talent !

J’ai beaucoup aimé découvrir de nouveaux auteurs. J’avais entendu parler de certains d’entre eux, d’autres écrivent des romans qui ne tombent pas dans mon genre de lecture, j’étais, toutefois heureuse de pouvoir les lire sur des histoires plus courtes.

 

Voici la liste des nouvelles avec un court avis pour chacune :

 

Solenne Hernandez : Rose et garance

Mon coup de cœur ! J’ai ressenti beaucoup d’émotions en la lisant ! Je l’ai trouvée splendide !

Il y a beaucoup de douceur et de beauté dans cette nouvelle. On ressent de l’émerveillement et de la tendresse. J’ai vraiment adoré, je l’ai trouvée poétique et très originale. Un pur délice.

 

Elsa Chapelier : La maison d’Eugénie

Ma deuxième nouvelle préférée. Le recueil commençait fort ! Une nouvelle toute aussi tendre, belle et émouvante. Je l’ai trouvée surprenante !

 

Victor Boissel : Un portrait d’Ariane

Malgré la qualité de l’écriture et du style de l’auteur. J’avoue n’avoir pas accroché avec cette nouvelle. Ça n’enlève en rien la qualité du texte.

 

Laura D. : Dernière danse

Une nouvelle douce, emplie de souvenirs et de beauté.
La beauté de la danse, un regard tendre sur la vieillesse et les souvenirs. J’ai beaucoup aimé lire ce texte !

 

Jérôme Dumont : Un océan entre nous

Une nouvelle qui touche à la souffrance et à la remise en question. Une jolie histoire avec une fin surprenante !

 

Frédéric Meurin : ça commençait si bien

L’histoire est agréable, on y retrouve les sujets d’actualité : le couple, la belle-famille, les frères et sœurs. Les relations entre membres d’une même famille et tout ce que cela implique.

 

Nina Frey : Génération zéro

Une nouvelle de type science-fiction, ce n’est en général pas mon style de lecture et pourtant j’ai bien aimé ! L’histoire est originale et captivante, voire intrigante. La plume est par ailleurs très agréable.

 

Albine Tangre : La nostalgie d’Ava

Une nouvelle intrigante et très psychologique. Un texte qui porte sur l’esprit humain, ses méandres et sa force.

 

Franck Driancourt : Petite mort

Une nouvelle qui touche à un thème fort : le deuil, la mort, la vie. Un texte empli de tristesse et qui parle très bien du passé et des souvenirs.

 

James Osmont : Le mot

J’avoue n’avoir pas accroché avec cette nouvelle. Je pense que je suis passée à côté malgré la qualité du texte. J’y reviendrai sûrement un peu plus tard pour tenter d’en comprendre l’essence.

 

R. Eve : Fuite en avant

Une nouvelle stressante et effrayante. J’avais très envie de connaître la fin, j’étais inquiète pour le personnage principal. Une sorte de soirée d’horreur, qui tourne au cauchemar. Avec une fin à laquelle je ne m’attendais pas du tout ! Un vrai rebondissement ! C’était surprenant et inattendu.

 

Nolwenn Renard : Souviens-toi hier

Une sorte de nouvelle qui sort du lot de par sa forme. Un texte à l’allure de poésie avec des phrases courtes et des rimes. Une essence de texte avec de jolis détails. Sur un thème de violence, de drame et de peine. La forme tranche totalement avec le fond, j’ai beaucoup aimé cette opposition entre les deux ! Bravo !

 

En conclusion, foncez !

Evidemment, on n’est pas forcés d’aimer tous les textes, car il y a beaucoup d’auteurs différents et donc on n’aime pas forcément le style ou le genre dans lequel excelle chaque auteur. Par exemple pour ma part, je ne suis pas trop fantasy ou science-fiction. Malgré tout, j’ai adoré le fait de pouvoir découvrir ces auteurs que je n’aurais sûrement pas connu s’il s’agissait de leurs romans. Ils ont tous beaucoup de talent, et la qualité de leurs textes est indéniable.
De plus, on agit pour la bonne cause et je trouve que c’est une bonne raison pour allier l’utile à l’agréable. Alors je vous invite à aller les découvrir en format ebook ou broché et surtout parlez-en autour de vous, pour permettre à ce recueil d’atteindre son but !

 

La couverture : Elle colle parfaitement avec le thème, la nostalgie. Elle fait penser au passé, aux souvenirs, aux regrets.

Le synopsis : Très tentant ! On a envie de découvrir ces histoires, ces nouvelles prometteuses.

 

J’ai aimé :

—    L’initiative de ce collectif : les bénéfices sont reversés à une association

—    Découvrir de nouvelles plumes, tant de nouvelles différentes !

—    Le thème : la nostalgie

 

Je n’ai pas aimé :

—    /

Note : 9/10 

 

 

 

 

 

Editeur : Autoédition (19 mai 2017)

Collection :  /

Nombre de pages : 264 pages

Prix : 12€90 (broché) 2€99 (kindle)

 

L’histoire 

 

SAMUEL, FABRICE, MANON, FRANCK, ANNE-LISE… Vu de l’extérieur, leur vie semble parfaite, mais doit-on toujours se fier aux apparences ? Un jour, arrive le geste de trop, l’événement qui fait dérailler la marche routinière du train de l’existence. Les masques tombent, le vernis craque. Au fil des rencontres, des tragédies, apparaît la nécessité pour ces jeunes gens et leur entourage d’évoluer, de retrouver une liberté perdue… D’ouvrir la cage, quel que soit le prix à payer.

 

L'auteur 

 

Marjorie Levasseur est une auteure auto-éditée française, née à Nevers.     
Grande bibliophage devant l'éternel, c'est à force de lectures et grâce aux situations qu'elle a rencontrées dans son ancien travail qu'elle s'est décidée à écrire son premier récit.         
"Une parenthèse dans ta vie..." est son premier roman et constitue le premier des deux tomes de cette histoire. Le deuxième tome, intitulé "Il n'y a pas d'ombre sans lumière" est disponible sur le site.       
Elle a aussi écrit une petite nouvelle : "Et redevenir piéton"      
"Ces oiseaux qu'on met en cage" est son dernier roman.

Vous pouvez la retrouver sur sa page Facebook: https://www.facebook.com/marjou.Lev/
Son compte Twitter :https://twitter.com/MarjouLev
Et sur son site : https://itinerairedunebibliovoreengoguette.wordpress.com/

 

Mon avis 

 

« Destins croisés »

 

Je remercie Marjorie de m’avoir permis de découvrir son roman grâce au site simplement pro. Ce fut un réel plaisir et c’est une auteure charmante et accessible.

Je n’ai pas lu les autres romans de cette auteure, et je compte bien me rattraper dès que possible. C’est une auteure auto-éditée, et comme beaucoup d’auteurs autoédités découverts et lus récemment, c’est une petite pépite ! Car oui, ils ne sont pas encore très connus et pourtant leur talent est indéniable !

Petit topo de l’histoire : nous découvrons au cours de ce roman plusieurs personnages, Manon, Fabrice, Samuel, Anne-Lise, Colette pour n’en citer que quelques-uns. A chaque chapitre, nous partageons une tranche de vie avec eux, nous nous plongeons dans leur quotidien ou leurs états-d ’âme.

Au cours de l’histoire, les individus vont se croiser, un événement va chambouler leur petite routine, bien huilée, mais pourtant pas si lisse. Leur vie en apparence agréable et tranquille cache des secrets, des douleurs, des peines qu’il faut parfois évacuer et extérioriser. Leurs destins vont se croiser, leur permettant de briser leurs chaînes et leur carcan, afin d’enfin sortir de leur cage, pas si dorée. Comme pour les laisser s’envoler enfin et les libérer.

Des drames se glissent dans l’histoire, tout comme certains thèmes d’actualité : les violences conjugales, l’homosexualité ou encore les parents tyranniques. Des sujets qui nous touchent, qui nous chamboulent !

 

Samuel est, je trouve, le personnage central de cette histoire. Même si tous les personnages sont importants, tout tourne autour de lui. A un moment donné, chaque personnage va avoir affaire à lui. C’est un garçon blessé, gentil et qui a vraiment envie d’aider les autres. Il est attachant, et on le sent vraiment sensible et affecté par les événements en cours.

Colette c’est la sagesse et l’humour ! Une vieille dame encore pleine de vie et d’entrain. Ouverte d’esprit, sympathique, drôle, on a tous envie de connaître une mamie comme elle.

Manon et Fabrice sont les oiseaux blessés dans cette histoire, ceux que l’on souhaite aider et aimer. Ceux qu’il faut sauver.

Mireille et Jacques sont les méchants, eh oui il en faut, et je dois dire qu’on a envie de les détester, du début à la fin, de vrais tyrans !!

En bref, j’ai adoré cette lecture, je n’avais pas envie de lâcher l’histoire, quitte à me coucher tard ! L’écriture est fluide, agréable, on passe les pages avec une facilité déconcertante mais on n’a vraiment pas envie que ça s’arrête, loin de là !

La couverture : Elle colle bien à l’image des personnages, cette belle cage dorée en apparence, mais finalement plutôt chancelante et rouillée, que l’on souhaite ouvrir pour laisser s’envoler les oiseaux blessés ou enfermés.

Le synopsis : Donne envie d’en savoir plus, de découvrir l’histoire et ce qu’il va se passer, c’est mystérieux !

J’ai aimé :

—    Les personnages, attachants ou détestables

—    L’histoire, le croisement des destins

—    L’écriture fluide de Marjorie

—    Mon contact avec l’auteure : très sympa !

—    Les thèmes abordés

Je n’ai pas aimé :

—    Qu’il se termine !  

—    J’aurais aimé que les passages avec l’association des femmes battues soient un peu plus présents. 

 

Note : 9/10 

 

Editeur : Bookelis (28 janvier 2017)

Collection :  /

Nombre de pages : 216 pages

Prix : 11€ (broché) 2€99 (kindle)

 

L’histoire 

 

Ce récit vous embarque dans les souvenirs de la Nona. Flora est une étudiante qui se retrouvera bientôt sans logement. Une seule solution s'offre à elle! Celle de cohabiter avec Alice, une nonagénaire complètement délurée. Cette mamie pas comme les autres va l'entraîner dans une spirale infernale, mais lui donner aussi une magnifique leçon de vie. "Ne jamais se fier aux apparences "!

 

L'auteur 

 

Dany Boutigny est une auteure française, autoéditée via Bookelis.

 

Mon avis 

 

« La rencontre de deux générations »

 

Je remercie Dany de m’avoir permis de découvrir son roman grâce au site simplement pro.

Il était une fois… non je plaisante ! Flora est une jeune femme qui a des difficultés à trouver un logement. Etudiante, elle est hébergée par un ami en attendant de trouver mieux. Jusqu’au jour où elle trouve une solution : s’installer chez Alice, une nonagénaire qui loue une chambre dans son appartement.
Vous vous attendez à rencontrer une vieille dame qui fait du tricot, installée toute la journée devant la télévision, qui radote, qui râle en permanence et qui fait des gâteaux pour ses petits enfants (bouh le vilain cliché de la mamie), rien de tout cela dans ce roman. Alice est plutôt rock’n roll, une mamie déjantée, avec du caractère, des convictions, de l’expérience, beaucoup d’histoires vécues et un rythme de vie encore soutenu.

La rencontre de ces deux personnages n’est pas si aisée au début, plutôt méfiantes, elles mettent un peu de temps à s’apprivoiser. Flora vit cette cohabitation comme une épreuve, elle envisage d’ailleurs de trouver rapidement une autre solution. Pourtant, ces deux-là vont finir par s’apprécier véritablement. Une belle histoire d’amitié.

 

Je dois dire que j’ai lu ce livre très rapidement, si j’avais été en vacances, je l’aurais probablement terminé en une journée, malheureusement, il faut bien aller travailler et dormir un peu hein ! Tout cela pour dire que l’écriture est fluide, agréable et qu’on a qu’une envie tourner la page pour connaître la suite ! C’est une petite bulle de tendresse que j’ai pu dévorer chaque soir dans mon lit.

J’ai beaucoup aimé tout le suspense et les questions que l’on se pose sur la nona, que trafique-t-elle ? Que cache-t-elle dans cette pièce qu’elle ferme à clé ? Quel secret se cache derrière cette mamie hors du commun ? Au cours du livre, nous allons découvrir l’histoire d’Alice et elle n’est pas de tout repos !

Flora va avoir la chance de lire des carnets (sortes de journaux intimes) écrits par Alice tout au long de sa vie, et nous les découvrons avec elle, comme un périple à travers les années. C’est la partie du roman que j’ai préférée, un plongeon dans le passé, des sauts dans le temps, habilement menés par l’auteur, sans nous perdre, sans trop en faire. L’essentiel y est, juste ce qu’il faut pour apprendre à connaitre notre mamie. Une vie difficile, pleine de rebondissements et de difficultés, tantôt jeune femme, tantôt épouse, on vit sa vie à travers les carnets. J’ai vraiment apprécié ce passage !!

On peut aussi constater l’évolution de Flora au cours de l’histoire. Grâce à la mamie, elle va se poser des questions sur elle et sur sa vie, se remettre en question et tenter d’agir différemment.

En conclusion, foncez, vous ne serez pas déçus, j’ai beaucoup aimé cette histoire, j’aurais aimé qu’elle continue !!

 J’ai aimé :

—    Le résumé qui donne envie d’en savoir plus

—    La titre qui laisse imaginer plein de choses

—    La relation entre les deux personnages principaux, la rencontre de deux générations

—    L’histoire d’Alice via ses carnets : j’ai adoré toute cette partie du roman !!

—    L’écriture fluide et agréable qui donne envie de continuer !

Je n’ai pas aimé :

—    Un détail : les pages n’étaient pas numérotées.

Note : 9/10

 

 

 

 

Editeur : Durand Peyroles (24 octobre 2016)

Collection :  /

Nombre de pages : 376 pages

Prix : Indisponible (broché) 4€99 (kindle)

 

L’histoire 

 

Ce matin du 5 mars 2015, j’émergeais d’une longue année de coma à l’hôpital Percy Clamart et prenais connaissance du diagnostic : l’accident avait provoqué une perte totale de ma mémoire.

Ce matin du 5 mars 2015, je serrais dans mes bras ma propre fille Camille en réalisant qu’elle n’était pour moi qu’une parfaite inconnue.

Pour me reconstruire, je devais reprendre une vie normale, suivre un traitement adapté, mais rien ne s’est passé comme prévu. Sans doute aurais-je dû me méfier ?

Comment aurais-je pu imaginer l’extraordinaire aventure que je venais de vivre des côtes australes jusqu’aux terres gelées du grand continent blanc ? Qui était celle qui m’attendait quelque part, cloîtrée dans une geôle, prisonnière de syndromes étonnants encore plus puissants que les miens.

De ma mémoire chancelante émergeait une seule certitude : je devais la retrouver pour connaître l’incroyable vérité, celle que les plus hautes instances internationales avaient tenté de dissimuler. Je disposais pour cela de très peu d’indices :

Juste quatre lettres qui dansaient jour et nuit dans ma tête, comme une musique entêtante...

Juste quatre lettres, d’une importance capitale pour ma survie :

M I L A

Un fascinant voyage dans les abysses de l’âme humaine 

Un hymne à l’amour bouleversant 

Une folle odyssée au sein des contrées les plus reculées 

 

L'auteur 

Dominique Durand est né en 1965 et réside en Vendée. Fasciné par l’univers de ses maîtres, H.G Wells, Verne, S. King, Crichton, il se passionne pour l’écriture de récits surprenants , mettant en scène des personnages aux destins inattendus.  Il est l'auteur de sept romans remarqués, dont La petite sœur du vent, le parfum des miracles, Ce que murmurent les étoiles (Nominé prix des Écrivains de Vendée 2015), MILA.

« Évoluant dans un univers bien contemporain, mes personnages lambda sont confrontés à des situations tant inattendues qu’extraordinaires dont ils vont devoir s’extraire en se transcendant. 
J’attache beaucoup d’importance à mes héros des temps modernes dont je dépeins méticuleusement le ressenti, ce qui les rend très touchants et amène un côté intimiste qui contrebalance mes intrigues axées sur le suspense.         
En filigrane de ces grandes aventures, je prends plaisir à distiller quelques réflexions existentielles pour enrichir ces récits à la croisée de l’ordinaire et de l’extraordinaire. Mes romans sont conçus pour happer et surprendre le lecteur, pour l’emmener bien plus loin qu’il ne l’aurait imaginé ».

 

Mon avis 

 

« De la science-fiction au cœur d’une histoire d’amour »

 

Je remercie Dominique de m’avoir permis de découvrir son roman grâce au site simplement pro.

J’étais plutôt emballée par le résumé et la couverture assez intrigante, mais j’avoue ne pas trop accrocher à la science-fiction.
Malheureusement sur le site simplement pro les catégories n’étaient pas indiquées, je m’attendais donc à de la littérature générale et j’ai donc été déçue par ma lecture qui ne colle pas à mes goûts habituels. Malgré tout pour honorer mon engagement, je suis allée au bout de l’histoire et je vais tenter d’en faire une chronique objective.

Pour replacer le contexte, voici un petit bout de l’histoire, nous retrouvons François, un homme qui se réveille d’un coma en ayant perdu la mémoire. Il doit alors tenter de retrouver sa vie, ses souvenirs. Il rentre chez lui avec sa fille, mais quelque chose sonne faux. Il ne parvient pas à se sentir parfaitement à l’aise dans cette vie qu’on lui présente. Quelques lettres se bousculent dans son esprit, MILA, il se rend alors compte qu’il s’agit d’un prénom. Va s’en suivre une enquête pour retrouve cette jeune femme et découvrir la raison de son coma.

 

Au début du livre, j’ai eu énormément de mal à entrer dans l’histoire car je trouvais le style beaucoup trop chargé, le langage trop soutenu, des termes parfois trop lourds qui font perdre en fluidité lors de la lecture.
Heureusement, au fil des chapitres, j’ai trouvé que le style s’allégeait, j’ai donc pu me plonger un peu plus facilement dans l’histoire.

Ce que je n’ai pas trop apprécié non plus au début, c’est le rôle de Mila et son côté très vulnérable et enfantin, on la sent dépendante de François, elle est fragile, souvent dénudée, et j’avoue que certains passages m’ont mis mal à l’aise car François agissait un peu comme un père, un homme confronté à une enfant, alors que Mila est bel et bien une adulte, mais de part son état, elle n’était pas capable de se défendre ou d’être lucide.
D’ailleurs cette relation est quasi mystique, elle est au-delà du simple amour, c’est parfois difficile d’accrocher avec leurs sentiments (oui je le répète je préfère la littérature générale d’où ma difficulté à ressentir leurs émotions trop irréelles). J’ai du mal à « capter » cette alchimie entre eux.

Au cours du livre, Mila évolue, elle devient plus forte. Peut-être un peu trop ?

 

J’ai bien aimé les connaissances dévoilées au cours du livre, malheureusement, ce n’est pas assez « accessible », il aurait fallu que ce soit un peu plus simplifié, pour être à la portée de tous. Mais je pense que cela va avec le style du livre et le langage assez soutenu. On sent là toute la maturité de Dominique et son envie de partager le fruit de ses recherches et de ses connaissances. C’était d’ailleurs intéressant.

Enfin, j’ai déploré le fait qu’il y ait beaucoup d’histoires en une, l’accident, le pourquoi du coma, la recherche de la vérité, l’armée, l’enfance de Mila, en bref, on rencontre beaucoup de choses, j’aurais aimé qu’il n’y ait que le début ou que la fin, mais pas la totalité, parfois trop lourde, ou pourquoi pas un tome 1 et un tome 2, je pense que ça aurait plu.

Par contre, je dois dire que j’ai beaucoup aimé la fin avec les doutes sur la sincérité et l’identité de Mila, son enfance, son passé, c’est le passage que j’ai préféré dans l’histoire. J’aurais presque aimé que l’histoire tourne autour de cela car c’est un passage que j’ai trouvé trop court pour le coup ! 

 

En conclusion, si vous aimez le paranormal, le côté mystique, la science-fiction, laissez-vous tenter !

 

J’ai aimé :

—    La couverture et le résumé

—    La recherche de la vérité sur la raison de son coma et son accident

—    La partie concernant l’enfance de Mila, son identité

 

Je n’ai pas aimé :

—    Tout ce qui touche à la science-fiction au paranormal

—    Le style trop chargé

—    Le trop plein d’informations et de connaissances

 

 

Note : 5/10

 

 

 

 

Editeur : Autoédition (19 mai 2017)

Collection :  /

Nombre de pages : 290 pages

Prix : 14€95 (poche) 2€99 (kindle)

 

L’histoire 

 

Ferny a eu un drôle de cadeau pour ses 30 ans : une invitation pour un week-end rencontre en Gironde organisé par le site de rencontres Love In Live. Elle décide de tenter l'aventure sans vraiment croire que l'Amour sera au rendez-vous.            
Jusqu'à sa rencontre avec David, le propriétaire des lieux...

 

L'auteur 

Carine à vingt-cinq ans depuis déjà quelques années. Elle vit au pays des volcans d'Auvergne, en pleine campagne qui l'inspirera dans quelques-uns de ses romans.          

Mariée et mère de trois enfants, elle profite de son congé parental pour reprendre la lecture et se laisser tenter par l'écriture.         

Pendant trois ans, elle écrit des fanfictions puis ressent l'envie de créer ses propres personnages et des univers bien à elle, mêlant l'amour, l'humour, le drame, les valeurs familiales mais surtout une fin heureuse.

L'année 2015 a été son année puisqu'elle signe 6 contrats et une nouvelle chez deux éditeurs.

 

Mon avis 

 

« Un roman qui ne laisse pas indifférent ! »

 

Je remercie Carine de m’avoir permis de découvrir son roman grâce au site simplement pro.

Je dois dire qu’en lisant le résumé, je ne m’attendais pas à ce genre de lecture. En allant chercher des informations sur amazon après l’avoir terminé,  j’ai alors constaté qu’il était classé dans les catégories « Romance » et « Erotisme ». Vous voyez où je veux en venir ? Haha !
De ce fait, j’ai été un peu déroutée par le nombre de scènes de sexe particulièrement explicites ! Mais, rien de vulgaire ou de trop exagéré dans ce roman, Carine sait parfaitement amener les relations entre les deux personnages. Car il s’agit avant tout d’une histoire d’amour. Une jolie histoire d’amour !

Avant de trop vous en dire, je replace le contexte. Ferny est une jeune femme brisée par un événement qui a bouleversé sa vie. Ses amis décident de lui offrir pour ses 30 ans un week-end dans un magnifique château, un week-end pour célibataires… Elle y rencontre alors David, le châtelain, un garçon qui a tout plaqué pour changer de vie et se remettre sur les bons rails. Va alors s’en suivre une belle histoire d’amour digne d’un conte de fées entre deux êtres que tout opposait. Car David a tout de l’homme parfait (un peu trop peut-être ??), vous savez l’homme dont on rêve jeune fille ? Le garçon gentil, attentionné, généreux, fou d’amour et de désir pour celle qui a volé son cœur, il ne voit qu’elle, ne jure que par elle, en bref, une relation intense et passionnée entre ces deux amants que rien ne devait rapprocher.

Ferny était isolée, peu sûre d’elle, fermée à toute relation, lui avait conquis un grand nombre de femmes, des femmes bien loin de Ferny, des femmes plutôt superficielles voire vénales.
Mais ces deux-là se sont trouvés et au fil des pages on voit leur relation évoluer. D’abord, hésitants, puis amants/amis, puis amoureux…
Une histoire qui sonne comme un long fleuve tranquille, tant tout paraît évident entre eux.

Bien sûr, c’est un peu trop idyllique… un peu trop « parfait », cet homme si merveilleux semble sorti d’un rêve, pourtant je dois dire que ça fait du bien ! Oui oui, une belle histoire d’amour qui réchauffe le cœur, qui file des papillons dans le ventre et qui donne envie d’y croire encore et encore !

On adore Ferny, elle est attachante et touchante, on aime la voir évoluer, la voir prendre confiance en elle, la voir se révéler et reprendre sa vie en main, ça fait du bien de constater que lorsqu’on pense que tout est perdu et bien non, tout peut encore changer car rien n’est définitif !

J’ai quand même été surprise par les scènes osées entre les personnages car je ne m’y attendais pas comme je l’ai dit plus haut, et il faut dire qu’il y a beaucoup de détails et de mots crus. Ça peut mettre un peu mal à l’aise, mais honnêtement rien de vulgaire ou de choquant, les scènes sont bien amenées et assez intenses ! (interdit aux moins de 18 ans ! haha).

En conclusion, si vous voulez vous plonger dans une jolie histoire d’amour (et de sexe !! oui oui car il y en a beaucoup !!) alors foncez !

 

J’ai aimé : 

—    Le côté idyllique qui fait du bien en ces temps de malheur

—    La belle histoire d’amour

—    David, le prince charmant

—    Ferny, un personnage attachant, bien loin des clichés actuels !

—    Le style agréable et fluide

 

Je n’ai pas aimé :

      —    Un peu trop de sexe (mais je n’avais pas vu la catégorie !)

—    J’aurais aimé lire une suite  

 

Note : 7/10

 

 

Editeur : FADM (1 mai 2016)

Collection : Littérature

Nombre de pages : 174 pages

Prix : 17€ (broché) 2€99 (kindle)

 

L’histoire 

 

Deux jeunes filles à l’orée du monde adulte à la fin des années soixante, alors qu’un certain mois de mai se profile à l’horizon. Deux amies d’enfance. Deux inséparables.
Leur relation va-t-elle résister à de nouvelles envies de liberté ? À de nouvelles responsabilités ? Aux bouleversements qui s’annoncent ?   
En septembre 1967, Jacqueline et Maryvonne s’installent dans la chambre qu’elles vont partager dans une pension de famille de Montpellier. La première va étudier à l’université, la seconde démarre une carrière d’institutrice dans le privé. Toutes les deux sont pleines d’enthousiasme, mais que leur réserve vraiment cette nouvelle vie qui commence ?       

Récit d’une année initiatique pour les deux jeunes filles, ce livre qui dresse un tableau de la société française de la fin des années soixante est aussi un appel à la réflexion sur la condition féminine.

 

L'auteur 

Biographe et correctrice, Florence Clerfeuille aime jouer avec les mots. Elle aime aussi écouter les gens se raconter et est particulièrement sensible aux histoires de ses consœurs.
Après des témoignages, des recueils de nouvelles, des textes courts de science-fiction et une trilogie policière en milieu rural, elle a choisi de se lancer dans la publication d’une saga familiale sur trois générations. 
Le Frisson de la liberté en est le premier tome. Lisez la suite dans Le Poids de la colère.

 

Mon avis 

 

« Un plongeon dans la condition féminine des années 60 »

 

Je tiens d’abord à remercier Florence pour ce SP. Elle a gentiment accepté que je chronique son livre et j’en suis ravie !

 

Dans ce roman, Jacqueline et Maryvonne sont deux amies inséparables depuis le CE1. A l’aube de leur vie d’adulte (17 et 18ans), elles vont se retrouver à Montpellier, pour partager une chambre dans une pension de famille. Jacqueline suivant des études de lettres à l’université, tandis que Maryvonne débute sa carrière d’institutrice.

A cette époque (les années 60), les femmes n’ont que très peu d’impact et d’importance dans la société, à peine reléguées au second plan, soumises à leur mari, elles ne prennent pas de décisions, doivent rester à la maison pour faire des enfants, pas de carrière si on est marié on doit être mère au foyer ou aider son mari.

Jacqueline est une jeune femme plutôt aisée, très intelligente, elle a sauté une classe. Intrépide, tête brûlée, elle vit à 100 à l’heure, veut tout découvrir sans se méfier des risques et des dangers. A l’inverse Maryvonne est une jeune femme sage, calme, réfléchie, assez effacée qui n’ose pas prendre de risques ou donner son avis. Beaucoup moins aisée, ses parents sont bouchers.

Le feu et la glace, différentes mais complémentaires.

Ces deux jeunes femmes parviennent à se retrouver ensemble à Montpellier, dans une pension, dans laquelle elles louent une petite chambre. Va s’en suivre une jolie aventure au cours des chamboulements de la fin des années 60 : mai 68 approchant à grands pas. Jacqueline l’intrépide tombe amoureuse de Charles un militant, gréviste. Tandis que Maryvonne connait les déboires et les joies de son métier d’institutrice.

Ce que j’ai aimé dans ce roman, c’est l’évolution des personnages. Ce ne sont pas des caractères figés dans le temps, l’une intrépide, l’autre sage. Absolument pas, Florence Clerfeuille a su leur donner une complexité qui nous ravit.  Jacqueline va se heurter à des difficultés auxquelles elle ne s’attend pas, trop emportée par son amour naissant, sa liberté nouvelle et le contexte des années 60. Maryvonne va s’affirmer et trouver enfin une voie, sa voie, sous l’influence de certaines de ses collègues qui loin d’être de simples épouses soumises des années 60 savent qu’elles peuvent agir sur les êtres.

J’ai aussi adoré le contexte, en découvrir davantage sur la condition féminine, les droits des femmes (apparition de la pilule contraceptive etc), on s’intéresse à cette réalité pourtant pas très lointaine, sans tomber dans la lapidation de la société et des hommes.

Il faut aussi noter cette importance du mariage, mais surtout du mari choisi par le père, un mari qui doit prendre la relève, qui doit être digne de sa fille. Une sorte de mariage arrangé dans lequel la jeune femme n’a pas son mot à dire. D’ailleurs, chaque père préférerait avoir un fils pour éviter ce genre de problème et voir son nom perdurer, reprendre l’entreprise familiale (la boucherie) ou encore suivre le chemin emprunté par le père (militaire par exemple).

Etant moi-même professeur des écoles, j’ai aussi apprécié cette facette du métier, les enfants à haut potentiel qu’on a tendance à négliger ou à « classer » dans la mauvaise « catégorie » car on ne sait pas les détecter et les aider comme il se doit. J’imagine bien qu’à l’époque et pour une jeune fille le cas était encore plus complexe, on en a l’exemple avec Agathe… qui n’a pas eu la chance d’être soutenue par son père comme l’a été Jacqueline.

Je dois dire que même si la condition féminine a évolué en tout cas dans une partie du monde, on sait bien que c’est loin d’être terminé, et malheureusement dans beaucoup de pays, les femmes ne sont encore que soumises à l’homme… Il y a du travail !

Je ne peux en dire plus sous peine de gâcher l’intrigue et les aventures de nos deux héroïnes, mais je vous conseille vivement ce livre que j’ai dévoré. Je compte bien évidemment lire les deux autres tomes de cette jolie saga.

J’ai aimé :

—    Le thème de la condition féminine

—    L’évolution des personnages, de leur caractère, de leur vision du monde

—    L’amitié qui lie les deux jeunes filles pourtant si différentes

Je n’ai pas aimé : 

—    J’avais envie de connaitre la suite !!

Note : 9/10 

 

 

 

Toi, ça va ton boulot, c'est TRANQUILLE...

Editeur : Bookelis (13 juin 2016)

Collection:  BO.FRANCE VF 

Nombre de pages:  37 pages

 

Prix: 6,50

 

L’histoire

 

Maîtresse d'école, un boulot tranquille? Suite à de nombreux préjugés, l'auteure sort sa plume et nous ouvre les portes de sa classe. Enseignante depuis plus de 8 ans dans un réseau d'éducation prioritaire, Desperate Maîtresse décrit avec humour son quotidien fatigant mais tellement passionnant ! Paroles d'enfants, écriture des devoirs, goûter d'anniversaire, corrections... Le quotidien de professeur des écoles vous est enfin dévoilé !

 

Les auteurs

Desperate maîtresse. Professeur des écoles.

Mon avis

Une grande déception !! Si j'avais su...

Moi qui adore les livres remplis d'anecdotes de classe... celui-ci ne m'a absolument pas convaincue. Les anecdotes semblent réelles, mais parfois mal choisies, il semblerait qu'on essaie de remplir les pages (peu nombreuses) du livre. Des mots d'enfants, oui... pas de quoi en faire un livre en ce qui concerne certains.

La mise en page, la forme est vraiment peu attrayante... l'écriture est trop petite, la mise en page est catastrophique à certains endroits. Cela ne donne pas du tout envie de le lire, d'ailleurs, j'ai fini par survoler les passages en tentant de me raccrocher à des titres qui pourraient m'intéresser.

Il est vrai qu'il s'agit d'auto-édition, d'où la difficulté de rendre quelque chose digne des livres édités par des maisons d'édition, mais je pense qu'avec un peu de travail, et de temps il est tout à fait possible de sortir un livre correct.

On se retrouve avec un lot d'anecdotes les unes à la suite des autres, sans organisation, un peu « balancées en vrac ».

Je n'avais pas lu les commentaires avant d'acheter ce livre, si je l'avais fait, j'aurais peut être économisé quelques euros pour investir dans un livre plus convaincant.

J'ai été très déçue et pourtant ce genre d'anecdotes, j'adore en temps normal et j'encourage vivement l'auto-édition et l'envie de publier un livre, de réaliser un rêve. Mais ici, le travail n'est pas achevé. C'est bien dommage, cela manque cruellement de professionnalisme, car même si ce n'est pas le métier principal de l'auteur, le minimum est de proposer un produit correct afin que les lecteurs ne soient pas déçus et ne regrettent pas leur achat.

 

Note : 2/10 (uniquement pour saluer le geste d'auto-édition et quelques anecdotes sympas).

Comment écrire un roman en 90 jours.

Editeur : Conrad Jones (3 février 2015)

Collection:  

Nombre de pages:  92 pages

 

Prix: 7,87€ (disponible en format kindle)

 

L’histoire

 

Ce guide concis a été écrit par un auteur qui a publié une quinzaine de livres et une série de guides marketing depuis 2008. Il y expose la méthode de travail qui lui a permis d'écrire ses romans, dont beaucoup sont des best-sellers.

Inclut une section bonus sur la promotion de livres sur Internet et le personal branding appliqué à l'auteur indépendant.

 

L'auteur

Conrad Jones est l'auteur de neuf thrillers et quatre romans d'horreur (publiés traditionellement), deux biographies et une série de guides marketing, dont le best-seller 100 Ways to publish and sell your own eBook and make it a bestseller, qui a été également publié traditionellement. Il a publié son premier livre en 2008.

Mon avis

Beaucoup d'écrivains créent une histoire tels des artistes, au feeling... sans vraiment de méthode, sans modèle à suivre, sans cadre. Et à raison, car l'écriture vient du cœur, de l'âme et les mots couchés sur le papier sont issus non pas d'une méthode pré-écrite mais d'une envie, d'une idée, d'un sentiment.

Malgré tout, comme tout art, il est toujours bon de l'améliorer, car pour être publié, il vaut mieux connaître le cadre, les attentes des éditeurs, des lecteurs.

C'est là qu'intervient ce livre, il offre un cadre, mais fort heureusement ce cadre n'est absolument pas rigide. Il permet simplement de s'organiser au mieux, d'éviter de s'éparpiller et d'avancer dans l'écriture de son livre en évitant les erreurs de débutant et les soucis de page blanche. De petites astuces simples à suivre qui permettent de créer sans pression.

Ce guide est facile à lire, très bien conçu, on ne se torture pas l'esprit bien au contraire, il se lit vite et il est parfaitement clair et compréhensible.

Au programme : des astuces pour l'écriture, les étapes à suivre mais aussi des techniques de promotion.

Car Conrad Jones, adepte de l'auto-édition nous explique la nécessité de la promotion et du marketing lorsqu'on est un auteur inconnu. Et ses astuces très ancrées dans la société moderne (réseaux sociaux etc) nous permettent d'avoir une ligne de conduite après la création du livre, sans se noyer.

Les - : - Si vous vous attendez à un livre très détaillé sur l'auto-édition, les formalités administratives (ISBN etc) ou encore sur des idées d'écriture vous donnant à coup sûr un roman à publier, ce livre n'est pas fait pour vous.

           -  Les fautes... malheureusement, il y en a pas mal... je pense qu'elles viennent de la traduction mais c'est bien dommage puisque ce livre se veut être une aide pour publier un roman avec des paragraphes sur l'orthographe, les relectures etc...

Malgré tout, je le recommande car je pense qu'il peut devenir un outil à toute création.

Note : 8/10