• En voiture, Simone ! – Aurélie Valognes

     

    En voiture, Simone!

    Editeur :  Le Livre de Poche (29 mars 2017)

    Collection : Littérature et documents 

    Nombre de pages : 256 pages

     Prix: 7€10 (poche)

     

    L’histoire

     

    Pour une comédie familiale irrésistible, il vous faut : un père, despotique et égocentrique, Jacques. Une mère, en rébellion après quarante ans de mariage, Martine. Leurs fils, Matthieu, éternel adolescent mais bientôt papa de trois enfants ; Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps ; Alexandre, rêveur mou du genou. Et... trois belles-filles délicieusement insupportables ! Stéphanie, mère poule angoissée ; Laura, végétarienne angoissante ; Jeanne, nouvelle pièce rapportée, féministe et déboussolée, dont l'arrivée va déstabiliser l'équilibre de la tribu.
    Mettez tout le monde dans une grande maison en Bretagne. Ajoutez-y Antoinette, une grand-mère d'une sagesse à faire pâlir le dalaï-lama, et un chien qui s’incruste. Mélangez, laissez mijoter... et savourez !
     
    Une peinture humoristique de la vie de famille. Télé loisirs.

    Un livre très rythmé, fluide et pétillant. Francenetinfos.com.

    Ce livre a été publié aux éditions Michel Lafon sous le titre Nos adorables belles-filles
     

    L'auteur 

    Diplômée de l’École Supérieure de Commerce NEOMA Business School (ESC Reims) en 2007, Aurélie Valognes est spécialisée en communication et en marketing, et a exercé au sein de diverses entreprises (Mars, Procter & Gamble) et pays (Italie, Suisse, France, Belgique, Pays-Bas).

    Mémé dans les orties (2014) est son premier roman.

    Mon avis 

    Il faut dire que je ne comptais pas lire ce livre, si je m’étais contentée d’observer titre et couverture, je ne l’aurais jamais acheté !

    Pourquoi ? Eh bien même si j’aime les couvertures colorées (oui oui y’en a marre du poche tout blanc), associée au titre, cela donnait un air vieillot, pas entraînant du tout. « En voiture, Simone », « Mémé dans les orties », « Minute papillon », autant de titres issus d’expressions mais qui ne me donnaient pas envie.

    Et puis le bouche à oreille faisant son effet, je me suis laissée tenter par le résumé d’En voiture Simone. Et là ! Surprise, j’ai beaucoup apprécié, le thème, le genre de livre qui se voulait probablement drôle etc Je l’ai donc acheté !

    J’ai d’ailleurs découvert que le premier titre était « nos adorables belles-filles », et je préférais largement ! Ce titre collait vraiment à l’histoire, alors que le nouveau, pas tellement !

    Au final ce livre fut une bonne surprise, léger, fluide, agréable à lire, je l’ai dévoré très rapidement. Aurélie a une plume qui se veut légère et sympathique, on entre dans l’histoire, on s’y croit, on imagine les personnages, on s’y attache, on les comprend aussi.

    ****

    Le livre débute sur un soir de réveillon, un repas de famille comme on en voit tant, avec les engueulades, les rigolades, les caractères de chacun, s’apprivoiser, s’écouter, s’apprécier ou non. J’ai beaucoup aimé cette entrée en matière. On se croyait dans un vrai et grand repas de famille, c’était très parlant.

    On croise aussi des histoires de couple, par exemple Jacques et Martine (les parents et grands-parents de l’histoire), un couple ensemble depuis des dizaines d’années, entré dans la routine, dans les soucis. Martine se sent incomprise, Jacques n’est pas du genre à se remettre en question. Alors Martine lui pose un ultimatum, comme une révélation, elle décide de penser à elle, de vivre un peu pour elle, de faire ce qui lui plaît. Jacques sent qu’elle s’éloigne, il a peur de la perdre, alors maladroitement, il va tenter de rattraper le coup, faire ce qu’il faut avec sa femme, faire ce qu’il faut avec ses belles-filles qu’il a pris l’habitude de titiller et de contrarier régulièrement.

    On s’intéresse aussi à Jeanne et Nicolas, un couple au bord de la rupture, qui n’arrive pas à communiquer.

    Ce qui est intéressant dans ce livre c’est de voir l’évolution des personnages, leur caractère, leur remise en question.

    On constate aussi l’évolution des relations de couple, on nous rappelle que rien n’est acquis, qu’il faut sans cesse faire des efforts, qu’il faut discuter, communiquer.

    Par contre, je déplore le fait qu’on ne voit que très peu les trois fils, même s’ils sont présents, ils ne parlent quasiment pas, cela aurait pu être intéressant de développer leurs personnages. Le fait qu’ils soient entre les deux, entre les parents d’un côté et les belles-filles de l’autre.

    J’ai aimé :

    -         Le thème, la famille, la belle-famille, les repas de famille !

    -         L’évolution des personnages, de leur caractère, de leur vision des autres

    -         Le style

    -         Antoinette, la grand-mère adorable

    -         La prise de conscience de Martine qui pense enfin à elle, à vivre

    Je n’ai pas aimé :

    -         Le titre

    -         Livre un peu trop court, j’aurais aimé voir un développement un peu plus conséquent de l’évolution des personnages

    -         Le fait que les personnages des fils soient peu développés

     

    Je lirai probablement d’autres livres de cette auteure.

    Note :  7/10

     

     


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  • L’homme qui voulait être heureux – Laurent Gounelle

     

    L’homme qui voulait être heureux – Laurent Gounelle

     

    Editeur : Pocket (1 avril 2010)

    Collection : Littérature

    Nombre de pages : 192 pages

    Prix: 6€30 (poche)

     

     

    L’histoire 

     

    Imaginez...
    Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où...
    Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas... heureux.
    Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d'une existence à la hauteur de vos rêves.

    " Ce roman nous laisse entrevoir à quel point ce que l'on croit peut devenir réalité. " Maxence Layet – Psychologies 

     

    L'auteur 

    Écrivain, Laurent Gounelle est également un spécialiste des sciences humaines, formé en France et aux États-Unis. Ses livres expriment sa passion pour la philosophie, la psychologie et le développement personnel. Ses romans – L'homme qui voulait être heureux (Anne Carrière, 2008), Dieu voyage toujours incognito (Anne Carrière, 2010, paru chez Pocket sous le titre Les dieux voyagent toujours incognito) et Le philosophe qui n'était pas sage (Kero, 2012) – sont des best-sellers internationaux, tout comme son dernier livre, Le jour où j'ai appris à vivre, paru aux Éditions Kero en 2014.


    Retrouvez toute l'actualité de l'auteur sur : www.laurentgounelle.com 

     

    Mon avis 

    Comme toujours, le style de Laurent Gounelle est agréable et fluide. Ce livre se lit d’une traite (bon il faut l’avouer, ce livre faisant moins de 200 pages, ça aide ! ).

     

    Concernant la forme, je pense que soit on déteste, soit on adore. C’est très particulier étant donné qu’il s’agit à 90% d’un dialogue entre un vieux sage guérisseur Maître Samtyang et Julian. Il y a peu de personnages autour, ni de scènes se déroulant ailleurs que dans la maison du vieil homme. Il faut donc aimer les longs dialogues.

    D’autre part, l’échange porte vraiment sur le développement personnel, le recul à prendre sur sa vie, les croyances que l’on porte en soi, consciemment ou non, ce qui nous empêche d’avancer, de réaliser des projets, de se lancer des défis etc

    On voit qu’il s’agit là du domaine de prédilection de Laurent Gounelle, à l’inverse d’un livre plus récent que j’ai lu il y a quelques semaines « Le jour où j’ai appris à vivre », il n’y a pas d’histoire brodée autour d’une possible leçon de morale ou remise en question, on est purement dans le développement personnel, on pourrait presque penser qu’on a acheté un livre pratique et non pas un roman.

    Mais personnellement ça ne m’a pas dérangé, j’apprécie ce genre de sujet.

     

    Le sujet principal du livre concerne les croyances : celles que l’on porte en soi depuis l’enfance, celles qu’on se crée, celles qui nous bloquent, qui nous aident (croire que l’on est nul dans un domaine, qu’on est intelligent, qu’on n’est pas intéressant etc). Prisonniers de ces croyances on s’empêche beaucoup de choses ou on reste enfermés dans un cadre dont on ne sort plus et pourtant cela nous apporterait beaucoup.

    Laurent a toujours les bons mots, le mot juste, une bonne perception de la nature humaine, c’est très agréable.

     

    Une leçon à tirer de ce livre ? Croire en soi, réaliser ses projets, ses rêves, se lancer en s’entourant des personnes qui croient aussi en nous. S’ouvrir aux autres, abolir ses croyances.

    Les quelques thèmes abordés :

    -         Les croyances

    -         Pour réaliser un projet, il faut faire des efforts et des sacrifices

    -         Chaque individu est unique

    -         Ne pas hésiter à demander aux autres ce dont on a besoin, obtenir de l’aide

    -         Avoir des personnes qui croient en nous

    -         Gagner de l’argent, ok, mais ne pas s’enliser, en vouloir toujours plus, dépenser toujours plus

    -         Ne pas être un éternel insatisfait (dès qu’on a quelque chose, on veut autre chose)

    -         L’amour a des conséquences positives sur la vie, le moral, la santé.

    -         Saisir les opportunités

    -         Ne pas avoir peur des conséquences, de briser ce que l’on a.

     

    J’ai aimé :

    -      Les leçons, le questionnement sur la vie, la remise en question de soi

    -         Le style fluide

    -         Les dialogues pourtant longs et omniprésents passent bien, on ne voit pas une leçon de morale, mais plutôt un vrai apprentissage

    Je n’ai pas aimé :

    -         Rien (même s’il est vrai que je ne m’attendais pas à ce genre de livre)

     

    Note :  8/10

     

     


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  • La petite boulangerie du bout du monde – Jenny Colgan

    La petite boulangerie du bout du monde – Jenny Colgan

     

    Editeur : Pocket (7 janvier 2016)

    Collection : Pocket 

    Nombre de pages : 512 pages

     Prix: 8€ (poche)

     

    L’histoire 

     

    Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des Cornouailles. Quoi de mieux qu'un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ? 
    Seule dans une boutique laissée à l'abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n'était qu'un break semble annoncer le début d'une nouvelle vie... 

    L'auteur 

    Jenny Colgan est une romancière britannique auteur de nombreuses comédies romantiques, et d'autant de délicieuses recettes de cuisine.

    Retrouvez toute l'actualité de l'auteur sur : www.jennycolgan.com

    Mon avis 

    Nous voilà embarqués avec Polly, jeune trentenaire dont la vie est en train de faire naufrage, sur une île des Cornouailles afin de repartir à zéro. Elle débarque dans un petit village perdu, coupé du monde ou presque et va rencontrer des personnages parfois loufoques.

     

    Concernant le style, j’ai moyennement accroché, je ne l’ai pas trouvé toujours fluide, et quelques mots sont parfois mal choisis. Il n’y avait pas assez de descriptions ou alors elles n’étaient pas assez claires, car j’ai eu parfois du mal à me projeter et imaginer les lieux.

     

    L’histoire de départ est sympathique, reprendre sa vie en main, repartir à zéro, loin de tout, de la ville, du bruit, de la pollution, de la technologie et se ressourcer dans un coin perdu, protégé du progrès. Ça donne envie… la mer, le paysage, le calme, la nature. Mais contrairement à ce que j’ai pu lire, ce n’est pas un roman feel good, j’ai trouvé d’autres romans beaucoup plus entraînants, avec plus de remises en question et une vraie morale.

     

    D’autre part, Polly est un peu trop parfaite en ce qui concerne la boulangerie, elle ne rate rien, tout est fabuleux, beau etc Le détail des recettes au départ est un peu barbant. On aurait aimé un peu plus de failles, de ratés.

    Je n’ai pas aimé :

    -         La longueur ! plus de 500 pages, je n’en voyais plus le bout. Ça ne me dérange pas pour les policiers, les thrillers, les romans fantastiques, mais là, j’avais hâte de finir, je n’en pouvais plus !

    -         Quelques clichés : la vieille mégère, gentille à la fin ; les beaux marins ; tous les hommes tournent autour d’elle ;

    -         Le style, les phrases laissées en suspens

    -         La fête pour les funérailles, c’était hors de propos et totalement décalé, bien loin de l’image du livre qui prône la simplicité et le retour aux sources

    -         Le mariage star wars, totalement hors de propos aussi, surtout que je n’aime pas cette saga !

    -         Reuben, trop cliché, parfois cassant ou blessant, riche qui se permet tout, comme s’il pouvait tout avoir en claquant des doigts parce qu’il a de l’argent (ne colle pas non plus avec le livre)

    -         Les histoires d’amour survolées, pas vraiment de l’amour d’ailleurs.

    -         La fin prévisible

     

    J’ai aimé :

    -         Les recettes à la fin du livre

    -         L’univers dans ce coin reculé et perdu, le retour aux sources

    -         La possibilité de recommencer sa vie en faisant ce qu’on aime

    -         Le rebondissement avec Tarnie (le seul du livre !)

     

    Malgré tout, j’achèterai la suite afin de voir ce que deviennent les personnages. En espérant que ce soit moins long !  

     

     

    Note : 6 /10

     


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  • A tout jamais – Nicholas Sparks

     

     

    A tout jamais - Nicholas Sparks

    Editeur :  Pocket (21 novembre 2002)

    Collection : Littérature  

    Nombre de pages : 224 pages

     

    Prix: 6€30 (poche)

     

     

    L’histoire 

     

    Chaque mois d'avril, Landon Carter est assailli par les souvenirs de sa dernière année de lycée. C'était en 1958, dans la petite ville de Beaufort, en Caroline du Nord. Fils de bonne famille, il aimait retrouver ses amis en classe, inviter ses jolies camarades, faire le mur de temps en temps, et se moquer de la fille du pasteur : avec sa bible, son éternel chignon et son dévouement sans faille qui plaisait tant aux grandes personnes, Jamie Sullivan avait le don de l'agacer. Pour le bal du lycée, Landon, qui se retrouve sans cavalière, est contraint de l'inviter. Elle le prévient : "D'accord, mais promets-moi de ne pas tomber amoureux de moi." La vie en décide autrement : entre les deux jeunes gens, c'est le coup de foudre. Mais Jamie apprend à Landon qu'elle n'a plus que quelques mois à vivre.
    Le roman profondément émouvant d'une passion plus forte que la mort.

     

    L'auteur 

    Livre après livre, Nicholas Sparks est devenu le grand auteur romantique américain. Les Pages de notre amour, Une bouteille à la mer, À tout jamais et Les Rescapés du cœur... traduits dans plus de trente langues, tous ses romans sont des best-sellers internationaux, et ont pour la plupart été adaptés au cinéma.

     

    Mon avis 

     

    Tout commence avec Landon, un jeune homme de 17 ans qui décide, pour appuyer son dossier de candidature à l’université, de se présenter comme président des élèves.

    Elu, il ne conçoit pas d’aller au bal sans cavalière, pour un président ce serait bien trop honteux, il invite donc en dernier recours une camarade de classe : Jamie. Jeune fille réservée, croyante et pratiquante, qui ne se balade jamais sans sa Bible, qui pense aux autres avant de penser à elle, joyeuse et généreuse, fille de pasteur, elle fait l’objet de moqueries de la part des autres élèves qui la trouvent bizarre et bien loin de leurs préoccupations d’ados !

    Au départ, il ne la trouve pas jolie, elle le met mal à l’aise et arrive à le décontenancer par ses réponses toujours gentilles et agréables. Elle ne voit pas le mal, se moque des remarques des autres, et aime « tout le monde ». Mais petit à petit, comme on s’y attend, Jamie devient de plus en plus intéressante, belle, généreuse, drôle etc

    Landon, au départ si distant, parfois même méchant avec elle, va alors tomber amoureux au point de ne plus pouvoir se détacher de cette jeune fille.

    Je dois dire que cette histoire m’a plu, mais sans plus. C’est une histoire mignonne, agréable à lire (très rapidement d’ailleurs).

    Mais on fait vite le tour de l’histoire, on sait parfaitement qu’il va tomber amoureux d’elle (aucun suspense), on comprend très vite qui est malade dans l’histoire (donc on se doute de la fin), et on tourne un peu en rond car nous n’avons que le point de vue de Landon, et donc nous ne restons que dans sa tête, ce qui peut être un peu lassant à certains moments.

    D’un point de vue personnel, il y a un peu trop de religion dans ce roman, même si avec le résumé, on s’en doutait un peu et ce n’est pas trop ma tasse de thé, mais ça se lit quand même. Pas de leçon de morale dans ce livre ce qui est agréable.

    J’ajouterais aussi que je n’ai pas trop compris le miracle de la fin, sans vouloir trop en dévoiler, je ne sais pas vraiment si le miracle a eu lieu au point de passer leur vie ensemble ou non… J’aurais aimé savoir !

    En bref, c’est une jolie histoire qui permet de passer un bon moment. Mais il ne faut pas s’attendre à plus.

     

    A noter que j’avais bien aimé « les pages de notre amour » du même auteur, et que j’ai adoré les films tirés de ses romans : seconde chance, cher John, n’oublie jamais etc 

     

    Note : 6 /10 

     

     


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  • Le premier jour du reste de ma vie – Virginie Grimaldi

     

     

    Editeur : Le Livre de Poche (4 mai 2016)

    Collection : Littérature & Documents 

    Nombre de pages 336 pages

     

    Prix: 7€10 (poche)

     

     

    L’histoire 

     

    Marie a tout préparé pour l’anniversaire de son mari : décoration de l’appartement, gâteaux, invités… Tout, y compris une surprise : à quarante ans, elle a décidé de le quitter. Marie a pris « un aller simple pour ailleurs ». Pour elle, c’est maintenant que tout commence. Vivre, enfin.
    Elle a donc réservé un billet sur un bateau de croisière pour faire le tour du monde. À bord, Marie rencontre deux femmes qui, elles aussi, sont à la croisée des chemins. Au fil de leurs aventures, parfois loufoques, elles pleurent et rient ensemble, à la reconquête du bonheur. Leurs vies à toutes les trois vont être transformées par ce voyage au bout du monde.
     
    Un livre frais et touchant qui fait du bien. Julie Reynié, Biba.

     

    L'auteur

    Virginie Grimaldi passe son temps à écrire : de la liste des courses au roman, en passant par son blog qui connaît un beau succès, aucun genre ne lui résiste. Lauréate du prix

    E-crire Auféminin 2014, elle signe là son premier roman publié.

     

    Mon avis 

    J’ai adoré !!! J’ai dévoré ce livre en très peu de temps, si j’avais pu le lire d’une traite, je pense que je l’aurais fait.

    Un style fluide, léger, agréable, frais. Une vraie bouffée d’oxygène à l’état pur. Une petite pépite.

    Les personnages sont très attachants et pourtant si différents les uns des autres. 

    Marie : une femme malheureuse, marié à un homme infidèle qui la néglige. Elle décide de le quitter pour commencer une nouvelle vie.

    Camille : mal dans sa peau et manquant de confiance en elle. Elle souhaite rencontrer plein d’hommes afin d’acquérir de l’expérience.

    Anne : Folle amoureuse de son Dominique, mais ils viennent tout juste de se séparer et elle ne peut pas vivre sans lui.

     

    Ces trois femmes-là aux histoires diverses et aux âges éloignés vont pourtant nous faire vivre une aventure splendide. Une amitié que rien ne laissait présager, des décisions à prendre, des leçons à apprendre mais surtout ce qui les lie c’est l’espoir, l’espoir que tout s’arrange même quand on touche le fond, même quand la vie paraît sans issue.

    A aucun moment ce livre est triste, il est très léger tout en abordant les difficultés de la vie, c’est là tout le talent de Virginie Grimaldi.

    Evidemment on nous parle d’amour, mais aussi d’amitié sur fond de voyages à travers le monde. Et de diverses rencontres avec d’autres personnes au cours de leur périple.

    Mon personnage préféré a été Anne qui m’a particulièrement touchée en parlant de son Dominique et de son joli quotidien, qu’on a tendance à appeler routine et qui nous ennuie au bout d’un moment, eh bien Anne se rend compte que c’est tout ce qu’elle désire, tout ce qui lui manque depuis que son Dominique est parti.

    Le seul point négatif, il en faut bien un, les références à JJ Goldman, mais bon c’est une affaire de goût personnel, j’aime bien mais pas au point de retrouver toutes les paroles dans le livre.

    D’ailleurs le livre m’a beaucoup fait penser à « Mince alors » (un film de 2012), même si le point de départ n’est pas le même, dans le film on parle de régime, d’apparence, je trouve que les personnages, leurs histoires, la finalité, les prises de conscience se rapprochent du roman.

    Le premier jour du reste de ma vie – Virginie Grimaldi

    J’ai hâte de lire « Tu comprendras quand tu seras grande » de la même auteure. Le résumé m’avait beaucoup plu !

    Un livre à lire de toute urgence !

    Note : 9 /10

     

     


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