• Le jour où j'ai appris à vivre – Laurent Gounelle

    Le jour où j'ai appris à vivre – Laurent Gounelle

    Editeur : Pocket (7 avril 2016)

    Collection : Pocket

    Nombre de pages: 288 pages

     

    Prix: 6€95 (poche)

     

    L’histoire

     

    Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais son regard se fige, elle devient livide. Ce qu'elle va finalement vous dire, vous auriez préféré ne pas l'entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle. 
    C'est ce qui va arriver à Jonathan. À la suite de cette rencontre troublante, il va se retrouver embarqué dans une aventure de découverte de soi ponctuée d'expériences qui vont changer radicalement sa vision de sa vie, de la vie... 

    " La leçon de bonheur. " 
    Pierre Vavasseur – Le Parisien / Aujourd'hui en France 

     

    L'auteur


    Laurent Gounelle écrit des romans qui expriment sa passion pour la philosophie, la psychologie et le développement personnel. Spécialiste des sciences humaines, formé en France et aux États-Unis, conférencier à l'Université de Clermont-Ferrand, il a sillonné le monde à la rencontre d'hommes et de femmes qui, chacun à sa manière, apportent des éclairages sur la question fondamentale entre toutes : comment s'épanouir et donner du sens à sa vie. Il se consacre aujourd'hui à l'écriture. Les romans de Laurent Gounelle sont des best-sellers traduits dans le monde entier.

    Mon avis 

    Que feriez-vous si une bohémienne vous annonçait que vous alliez mourir bientôt ? Continueriez-vous votre vie ? Changeriez-vous tout du jour au lendemain ? C'est le dilemme proposé à Jonathan dans ce roman. Cet homme infidèle, séparé de sa femme. Mais travaillant toujours avec elle dans la société qu'ils ont monté quelques années auparavant avec leur ami Michaël.

    Va s'en suivre, une histoire pleine d'humanité et de positivisme. Du bonheur simple rappelé aux lecteurs à travers ces quelques lignes.

    Ce roman va réveiller les bases, les fondamentaux du bonheur, ce qu'il ne fait pas perdre de vue à chaque instant de sa vie, sans se laisser engloutir par le consumérisme, la mauvaise humeur, les problèmes, les idées reçues...

    Le personnage qui m'a le plus marqué, le pilier de ce roman est évidemment Margie, la tante de Jonathan, une femme d'un certain âge, pleine de bon sens, d'humanité, qui a toujours le mot juste et qui parvient à guider notre personnage principal.

    Cette femme exceptionnelle nous enseigne que les désirs qui viennent de l'extérieur gâchent notre vie et nous obligent à en vouloir toujours plus, une belle voiture, une nouvelle console, une autre maison, plus d'argent, la dernière veste à la mode etc

    Alors qu'il faudrait se concentrer sur ce qui vient de l'intérieur, les désirs profonds, ceux qui rendent réellement heureux et pas seulement l'espace d'un instant, ceux qui sont permanents.

    Elle nous parle à juste titre d'équilibre, un équilibre qu'il faut atteindre à force d'introspection et de patience. Il faut s'écouter et prendre conscience de ce que l'on souhaite vraiment, de ce qui rend réellement heureux, de manière constante et dans la durée.

    Extrait :

    «- L'objectif ? Mais... quel objectif ?

    - Les chrétiens, juifs et musulmans te répondront sans doute « trouver Dieu », les bouddhistes « trouver l'éveil », les hindouistes « atteindre la délivrance » et d'autres te diront « trouver le bonheur ». Mais dans le fond c'est sans doute un peu la même chose. »

    Margie nous enseigne que certaines choses après une brève satisfaction nous font ressentir un grand vide et nous font finalement nous sentir encore plus mal.

    A l'inverse quand on a dépassé cette simple recherche de plaisirs, lorsqu'on écoute réellement sa conscience et que l'on agit en fonction de cela (sans désir d'en tirer avantage personnel), alors on se sent portés par autre chose, quelque chose de plus grand que nous.

    Elle explique aussi que c'est dans les choses anodines que l'on peut s'accomplir, qu'il faut être humble, et agir par ses actes mais aussi par son état d'esprit et ses paroles.

    Car selon Margie, le monde meilleur que l'on peut construire commence par des actes individuels, simples du quotidien. Chacun peut apporter sa pierre à l'édifice par le biais d'actes désintéressés et altruistes (faire un compliment, aider quelqu'un, être aimable etc).

    Chaque personnage de ce livre va apprendre une leçon essentielle et changer sa manière d'agir, que ce soit Jonathan qui va commencer à donner autour de lui, Angela qui par ses commentaires positifs à un moment donné va permettre de modifier la vision des gens, Gary, cet homme acariâtre et dur avec ses enfants qui va enfin comprendre qu'il faut être souriant, aimable et positif pour que les gens le soient en retour, Austin qui va se détacher de son besoin de victoire à tout prix. Seul Michaël est notre grand perdant de l'histoire, celui qui complote contre ses amis, qui manigance dans leur dos, celui qui leur cause réellement du tort pour de l'argent. Même si à la fin de l'histoire, un espoir est né.



    En bref, en dehors d'un dialogue un peu long aux pages 120 et suivantes, je dois dire que ce livre était agréable à lire, on s'interroge sur le bonheur, le quotidien, notre manière d'être et d'agir. Sans pour autant avoir l'impression de lire une leçon de morale accusatrice et mystique, sortie de tout contexte.

    Il n'y a pas de grandes surprises (sauf deux petits retournements de situation qui bousculent un peu l'histoire), mais ce livre est frais et purement positif donc je vous le recommande.

    Et pour terminer cette chronique, j'emprunte quelques mots à Margie : « La conscience de la mort est essentielle à la vie » p278.

    Note : 7,5/10

     


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